Sa longévité est remarquable. Larry et son nombril, alias Calme ton enthousiasme en VO, s’apprête à revenir à l’antenne après… Vingt-quatre ans d’existence – le premier épisode de la série a en effet été diffusé sur la chaîne HBO en octobre 2000… Il y a eu parfois des interruptions (entre 2011 et 2017) mais Larry David peut se targuer d’être à la tête de l’un des shows les plus endurants de la télévision américaine.
Tout cela avec une série dont l’argumentation tient sur un timbre-poste. Larry et son nombril est en fait une série « pour rien », comme aimait déjà le dire l’intéressé à propos de sa précédente création, la brillante sitcom Seinfeld.
Un misanthrope
Dans cette vraie-fausse autofiction, Larry David, dans son propre rôle ou presque, s’irrite des petits travers, des grands défauts et des vilaines manies de ses contemporains. Menant la vie d’un riche oisif dans les quartiers huppés de Los Angeles (Californie), il trouve toujours le moyen de se mettre en colère. Les règles du jeu social en général, et les mœurs « politiquement correctes » de Californie en particulier, finissent toujours par se heurter à sa misanthropie et à son mauvais esprit.
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En ouverture de cette nouvelle saison, un riche homme d’affaires sud-africain (Sharlto Copley) l’invite en tant que Guest-star (payé) lors de sa fête d’anniversaire. On lui demande d’être « cordial » (c’est stipulé dans son contrat) mais Larry, bien sûr, trouvera le moyen d’énerver l’hôtesse… Après cet épisode, il y en aura neuf autres, qui nous mèneront jusqu’au bout. au 7 avril, date d’un “saison finale” qui marquera la fin d’une des grandes comédies de l’époque contemporaine, et les adieux de l’un des personnages les plus singuliers et attachants de la télévision américaine.
Dix épisodes. Sur Prime Vidéo via le Col Warner.
