Qu’est-ce qui sera le plus difficile pour vous à partir de maintenant ?
Honnêtement, je pense avoir fait le plus dur. Je suis parti de très bas et à l’arrivée j’ai tenu le top 20 du Challenge Tour. Et quand on voit le niveau de jeu sur le Challenge Tour, je me dis que c’est plus dur aujourd’hui de faire partie du top 20 que de conserver la carte DP World Tour. Sur les vingt qui ont rejoint l’année dernière, seize ont gardé la carte je crois et trois d’entre eux ont même gagné sur le DP World Tour. Il y a dix ans, nous en étions loin. Il a dû y en avoir trois qui ont gardé leurs cartes et les autres sont redescendus… Le niveau du Challenge Tour est de plus en plus exigeant, de plus en plus difficile. Je pense donc que le plus dur a été fait. Il faut maintenant être sur cette voie, avoir cette envie de travailler puis garder cette base de jeu qui me permet de faire beaucoup de cuts, tout en améliorant quelques petits points comme essayer de faire quelques putts supplémentaires, être plus régulier en chipping et putting. Il n’y a aucune raison pour que cela ne fonctionne pas. Je connais bien l’European Tour, il faut maintenant s’habituer un peu au challenge des parcours du Tour car deux années sur le Challenge Tour ne demandent pas les mêmes choses en terme de jeu.
Vous aurez 38 ans en février prochain. Allez-vous vous fixer de nouveaux objectifs sur le Tour ?
On va commencer petit à petit… On va commencer par des objectifs de travail, que nous mettrons en place dans deux semaines lors de ma reprise de l’entraînement au Maroc. Ensuite, on dira des objectifs comportementaux ou de concentration sur le parcours. Je sais que quand je suis bon dans ce domaine, j’arrive à avoir de la régularité dans mon jeu. C’est ce qui m’a permis cette année d’être là où j’en suis aujourd’hui (NDLR, 24 tournois joués, 20 cuts réalisés, 8 top 10 dont une 2e place à Vaudreuil). Et puis les objectifs de résultats seront évidemment de garder la carte.
