“Je viens de sortir mes narines de l’eau”

Comment vous voyez-vous en termes de golf ?
Je bénéficierai d’une dispense médicale l’année prochaine, ce qui me donnera neuf tournois pour récupérer les points qui me manquent pour faire la carte cette année. Je vais recommencer fin janvier et faire les quatre premiers du calendrier, qui sont Dubaï, Ras Al Khaimah, Bahreïn et le Qatar, puis je ferai une bonne pause jusqu’au retour du circuit en Europe, je pense. Encore faut-il choisir les tournois dans lesquels on joue bien, et je préfère recommencer avec une séquence de Belgique, d’Italie, de Pays-Bas vers le mois de mai, plutôt que d’aller à Singapour, en Chine ou en Afrique où je ne suis jamais allé. très confortable. L’idée est de récupérer les points dont j’ai besoin d’ici juillet, de pouvoir passer un été tranquille en famille et à l’entraînement, et de retrouver des forces pour la fin de saison à partir de septembre.

Cette dispense médicale vous a-t-elle été accordée facilement ?
Je n’avais absolument rien à faire, car l’équipe médicale du Tour, et notamment le médecin Andrew Murray et le psychologue David Prossorm’a dit « Mike, repose-toi et on s’occupe de tout » ! (Rires) Il y a deux semaines, j’ai reçu un message m’informant que ma demande d’exemption médicale avait été acceptée… J’aurais même pu jouer trois tournois de préparation qui ne comptent pas pour cette exemption, pour voir comment je m’en sort. ce qui veut dire, mais je ne voulais pas non plus faire un long voyage en Afrique du Sud en décembre, donc je ne vais pas les utiliser.

Aujourd’hui, êtes-vous heureux d’être revenu sur votre décision de mettre un terme à votre carrière ?
Oui, très heureux, mais je dois admettre que j’étais aussi très heureux d’avoir décidé d’arrêter. À ce moment-là, cela m’a enlevé une énorme charge mentale : je me suis dit que j’allais passer à autre chose et j’étais vraiment heureux. Il y a eu un vrai soulagement, et même si je n’ai pas gagné sur le Tour, j’y ai fait douze ou quinze belles années. Et… (il rit) Fabien est arrivé et m’a dit « attends… » Ah ! Et il y a une autre personne qui m’a remotivé : Alexis Sikorskiavec qui j’ai beaucoup parlé durant cette période. Il m’a dit, avec sa façon habituelle de parler : « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’arrêter, Mike. Maintenant, cela semble être une bonne idée, mais on en reparlera dans deux ans… » Ce sont des salopards. (sic)parce qu’ils sont venus avec leur grand sourire, un peu sournois, et ils ont fini par me convaincre ! (Il retrouve son sérieux) Et bravo à eux, car ils m’ont remonté le moral comme un coucou !

 
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