Le gouvernement entend restituer les concessions au PS dans sa version définitive, afin de convaincre les socialistes et assurer sa survie.
Dernière semaine de négociations pour éviter la censure et faire adopter le budget de l’État. Le gouvernement de François Bayrou, qui veut faire un effort total de 52 milliards d’euros pour 2025, se lance dans les derniers ajustements.
Jeudi, le Premier ministre espère qu’un accord sera trouvé au Parlement entre sept députés et sept sénateurs, réunis en commission mixte paritaire (CMP). Ce qui lui permettrait, la semaine prochaine, de remettre au pays le plan de dépenses, d’économies et de nouvelles recettes, retardé par la chute du gouvernement précédent. Avec l’objectif d’un déficit réduit de 6,1% à 5,4% du produit intérieur brut (PIB) cette année, « ce budget sera imparfait de toute façon, » avoue un proche du Premier ministre. C’est un budget d’urgence. »
En plus d’apporter du soulagement au monde économique, François Bayrou veut se rassurer. Il sait que sa survie est en jeu. Comme l’avait fait son prédécesseur Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale…
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