Après un road trip de deux mois, il réalise un film documentaire sur le surf breton – .

Après un road trip de deux mois, il réalise un film documentaire sur le surf breton – .
Après un road trip de deux mois, il réalise un film documentaire sur le surf breton – .

Du skate au surf, il n’y a qu’un pas. Florian Meca l’a pris il y a quelques années, lors de ses études à Brest (Finistère) puis à Rennes (Ille-et-Vilaine). Depuis, l’appel des vagues n’a jamais quitté cet amoureux du surf. J’ai eu beaucoup de plaisir à explorer la richesse de la côtese souvient le créateur basé à Paris. Et j’ai encore plein de choses à découvrir !

Dès qu’il en a l’occasion, le jeune homme revient sur la côte bretonne pour quelques sessions de surf. Et à force discussions sur le stationnement avec d’autres amateurs, année après année, il finit par remettre en question sa pratique.

C’est ainsi qu’est né le projet d’un documentaire consacré au surf breton et à sa « culture tempétueuse », qui donne son titre au film. Est-il destiné à marcher sur les traces du Pays basque et des Landes, ses illustres voisins ? Quelles sont les particularités de son littoral ? Quel impact a sur lui la culture maritime de la région ?

Un road trip de deux mois

Pour trouver les réponses, Florian Meca s’est rendu sur voyage sur la route aux quatre coins de la Bretagne, avec sa « camionnette-atelier », à la rencontre d’une dizaine de surfeurs locaux. Réalisateur, shapers (artisans-créateurs de planches) ou simples pratiquants… Profils de moteur dans leur scène respectiveexplique Florian, soucieux de respecter la parité. Chacun souhaite aligner sa pratique avec ses valeurs, ses principes de vie. Passion, éthique et égalité des sexes sont au cœur de ces récits pluriels, photographie contemporaine du surf « made in Breizh ». Où la discipline devient un art de vivre.

Lire aussi : HISTOIRE. L’essor du surf en Bretagne, des années 1970 à nos jours

Le Marseillais s’est mis en scène, comme un fil conducteur, en documentant les étapes de la création de son alaïa, cette planche traditionnelle hawaïenne. Une œuvre réalisée avec du bois local, adapté aux vagues du territoire et découpé avec le minimum d’outils manuels… Cette expérience a permis à Florian de mieux comprendre ce qui caractérise le milieu breton et ainsi, affirmer sa propre vision de cette scène régionale.

Tout au long du film, Florian Meca documente sa création d’un alaïa, l’ancêtre de la planche de surf telle que nous la connaissons aujourd’hui. | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE
Voir en plein écran
Tout au long du film, Florian Meca documente sa création d’une alaïa, l’ancêtre de la planche de surf telle que nous la connaissons aujourd’hui. | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE

Sélectionné en festivals

Les premières projections publiques de Culture brutale dans le Sud-Ouest a ravi le réalisateur autodidacte. Beaucoup ont découvert que le surf faisait son chemin en Bretagne. Cela a donné envie à certains de s’installer dans la régionil confie. On s’en tient toujours à cette image caricaturale d’un territoire avec du vent, des nuages ​​orageux et des eaux aussi froides que l’Antarctique.

Lire aussi : « Il ne faut pas avoir honte de nos paysages » : pour ce photographe de surf, la Bretagne vaut Tahiti

Sélectionné au Festival International du Film de Surf d’Anglet et au dernier Surf & Skate Culture Festival de Lorient, le film est en ligne sur YouTube depuis le début de l’année. rejoint l’exposition Objectifs sportifs : les photographies nautiques de J. de Thézac au Musée départemental breton de Quimper, du 1est Juillet, avec plusieurs projections suivies de conférences sur le programme.

Florian Meca n’a pas de nouveau projet de production en tête, mais il souhaite continuer à étancher sa soif de rencontres. A l’issue de son premier tournage, il co-fonde le collectif Clapot, avec d’autres passionnés, pour proposer des événements culturels alternatifs et fédérateurs autour du surf breton.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT « Les Trois Mousquetaires » aura un troisième film, mais pas avant 2027