le réalisateur du Nom de la Rose filme les animaux pas comme les autres, et chaque image de ce film le prouve – Cinema News – .

le réalisateur du Nom de la Rose filme les animaux pas comme les autres, et chaque image de ce film le prouve – Cinema News – .
le réalisateur du Nom de la Rose filme les animaux pas comme les autres, et chaque image de ce film le prouve – Cinema News – .

Sorti en 2015, « Le Dernier Loup » de Jean-Jacques Annaud nous prouve, une fois de plus, à quel point le cinéaste reste un grand conteur, dans cette histoire poignante aux images sublimes. À regarder sur Netflix.

1969. Chen Zhen, un jeune étudiant de Pékin, est envoyé en Mongolie intérieure pour éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c’est bien Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la vie dans cette terre infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus redoutée et la plus vénérée des steppes – le loup.

Séduit par le lien complexe et presque mystique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l’apprivoiser. Mais la relation naissante entre l’homme et l’animal – ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu et l’avenir de la terre elle-même – sont menacés lorsqu’un représentant régional de l’autorité centrale décide de tous les moyens pour éliminer les loups de cette région.

Depuis le triomphe absolu de son film L’Ours, plus gros succès de sa carrière en France avec plus de 9,1 millions de spectateurs, on sait que Jean-Jacques Annaud filme les animaux pas comme les autres. Il le prouvera encore en 2004 avec le superbe Two Brothers et ses 3,33 millions d’entrées.

En 2015, il réalise un magnifique film : Le Dernier Loup. Adapté de « Wolf Totem » publié en 2004 par l’écrivain chinois Jiang Rong, le livre s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires. Un livre qui a posé problème aux autorités de Pékin, confrontées à un casse-tête : compliqué de censurer un ouvrage aussi populaire, et pourtant très critique à l’égard de la politique environnementale du pays.

Extraordinairement, ce sont les autorités de Pékin elles-mêmes qui sont venues directement trouver le cinéaste pour réaliser le film. “Nous aimerions beaucoup qu’en acceptant, vous puissiez véhiculer à notre place des choses que nous n’avons pas le droit de dire” a même laissé tomber le ministre de la Culture du pays.

Annaud avait ainsi une totale liberté et carte blanche pour signer ce récit initiatique absolument magnifique ; une fresque historique et spirituelle très poignante, filmée dans des paysages somptueux. Annaud est un grand conteur, et chaque image de ce film nous le prouve. Un spectacle idéal pour toute la famille.

 
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