Avec Deuxième Acte, Quentin Dupieux réveille le cinéma français

Avec Deuxième Acte, Quentin Dupieux réveille le cinéma français
Avec Deuxième Acte, Quentin Dupieux réveille le cinéma français

Par Éric Neuhoff

Publié
il y a 13 minutes,

Mise à jour il y a 1 minute

Dans les toilettes, Raphaël Quenard tente d’embrasser Léa Seydoux. Le sang coule.
Chi-Fou-Mi/Arte France Cinéma

CRITIQUE – Dupieux détourne les clichés, donne un coup de pied à la bonne pensée. Le naturel et la bouffonnerie remplacent le style.

C’est une fête. Avec Dupieux, la Croisette s’amuse. Un immense éclat de rire résonnera parmi les yachts et les plages privées. La sélection ne nous a guère habitués à une telle fantaisie, à autant de liberté. Comment gère ce phénomène de Quentin Dupieux ? C’est son troisième film en un an. A côté, Jean-Pierre Mocky était paresseux. Woody Allen semble – enfin, les producteurs ne se précipitent plus autant à son chevet – avoir un cheveu dans la main. Ce rythme n’enlève rien à son talent.

Ça explose dès les premières secondes, où Louis Garrel demande à son ami Raphaël Quenard de séduire la demoiselle qui le poursuit. Elle l’appelle tout le temps. Il n’en peut plus. Quenard se méfie. Il ya quelque chose. Est-elle moche ? Certainement pas. Ce n’est donc pas une vraie femme ? Oh mon Dieu, un peu de calme. Garrel a peur d’être « annulé ». Les deux hommes marchent sur une route dans un très long plan séquence, sans cesser de parler. Ensuite, nous aurons la fille…

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