le constat qui sous-tend le travail de la réalisatrice Anne Jochum

le constat qui sous-tend le travail de la réalisatrice Anne Jochum
le constat qui sous-tend le travail de la réalisatrice Anne Jochum

Quelle a été la démarche choisie pour « Les Aventuriers du Goût » ?

Le thème de la nourriture a déjà été beaucoup abordé. Nous avons choisi de nous intéresser au parcours d’acquisition du goût chez l’enfant, mais également sur la relation que le parent peut entretenir avec la nourriture, qui va générer des comportements alimentaires. L’idée n’est pas de juger, mais de permettre à chacun de réfléchir à son propre rapport à l’alimentation, et de prendre conscience de l’impact qu’elle peut avoir sur les enfants.

Quand on prépare un sujet comme celui-ci, le pré-requis consiste-t-il à aller observer comment ça se passe au sein des foyers ?

Cela fait partie du travail, bien sûr, et il y a aussi les réunions de rédaction, en amont, avec les membres de Préparer demain, composés de parents et de professionnels. Ils racontent des anecdotes et parlent des intervenants qu’ils ont entendus. Je prends des notes et je fais mes propres recherches. Je leur propose alors un écrit, avant d’aller approfondir avec les intervenants.

Votre façon de travailler a-t-elle changé ?

Nous suivons toujours la ligne du « Préparons demain », qui est de ne pas porter de jugement et de ne pas donner de recettes, de ne pas cristalliser les choses dans les familles que nous filmons. Nous essayons d’affiner notre approche au fil des documentaires. Une chose est sûre, c’est qu’entre les premiers films et aujourd’hui, on peut observer une différence de traitement notable. Je pense qu’on essaie de se rapprocher de plus en plus des séquences d’observation. Les locuteurs ont toujours une place essentielle, mais plus on avance, plus la tendance est à réduire la parole et à offrir cette possibilité d’observation.

Combien de temps dure chaque film ?

Cela demande cinq mois de travail répartis sur un an, dont trois semaines de tournage, deux mois de post-production, dont cinq à six semaines de montage. La seule chose que je ne fais pas, c’est le mixage sonore !

 
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