Quand le Texas et la Californie font sécession

Quand le Texas et la Californie font sécession
Descriptive text here

Dans son nouveau film, Alex Garland (Ex Machina) examine la violence d’une guerre civile américaine et plonge Kirsten Dunst, Wagner Moura et Cailee Spaeny dans le conflit.

“Civil War” n’est pas un film d’action ni même un pamphlet politique – de la même manière queEx Machina ce n’était pas un long métrage Terminateur. Ici, Alex Garland, comme dans toutes ses autres œuvres, suscite une réflexion sur un thème d’actualité brûlant.

>

>

CAPTURE DE LA BANDE-ANNONCE DU FILM « CIVIL WAR »

Nous savons que nos voisins du sud sont en pleine crise politique, les deux camps ne cessant de s’insulter à quelques mois de l’élection présidentielle. Le scénario de Garland, imaginé à l’aube de la précédente campagne présidentielle et au début de la pandémie, ne s’intéresse pas aux questions politiques et ne précise pas non plus les raisons de la sécession du Texas et de la Californie.

Car les deux plus grands États de l’Union forment désormais l’Alliance occidentale, dont l’objectif est de renverser le président (Nick Offerman), dictateur brutal qui a revendiqué un troisième mandat.

Lee (Kirsten Dunst) et Joel (Wagner Moura) forment un duo de reporters de guerre. C’est une vétéran des conflits meurtriers, dure, professionnelle, aguerrie. Il est à lui acolytele gars ingénieux qui conduit le camion et s’assure qu’elle reste en vie.

>

>

CAPTURE DE LA BANDE-ANNONCE DU FILM « CIVIL WAR »

Ce tandem parfait tombe sur la très jeune et très ambitieuse Jessie (Cailee Spaeny, qui était Priscilla Presley de Sofia Coppola) et la prend sous son aile. Et Sammy (Stephen McKinley Henderson), le mentor de Lee, rejoint le trio par hasard.

Le quatuor jette son dévolu sur Washington, DC pour tenter d’obtenir un entretien avec le président – ​​et aussi, pour assister à son renversement si l’occasion se présente. Partis de New York, les journalistes sont pris au cœur d’une guerre particulièrement inhumaine car civile.

Lynchages, exactions, tirs nourris, assauts de l’armée, charniers… la liste des horreurs dont ils seront témoins est longue, Guerre civile se voulait le film anti-guerre par excellence, comme nous l’a rappelé Alex Garland dans une interview.

>

>

CAPTURE DE LA BANDE-ANNONCE DU FILM « CIVIL WAR »

Et le cinéaste atteint son objectif. La guerre est montrée dans toute sa violence et sa cruauté absurdes – les scènes avec Jesse Plemons sont un concentré d’absurdité patriotique –, le métier de reporter de guerre est habilement décrit – causes des traumatismes incluses – et l’inanité du conflit – de tous les conflits – devient vite une évidence.

On salue les dialogues incisifs, souvent avec un humour grinçant, la performance des acteurs – dont Kirsten Dunst, phénoménale –, la bande-son impeccable ainsi que les scènes de combat qui plongent le spectateur au milieu d’un conflit qu’il ne comprend pas. non, une immersion dont on ressort abasourdi, troublé et profondément bouleversé.

Note : 4 sur 5

Le film Guerre civile sort en salles le 12 avril.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT « Fall Guy », la comédie d’actualité