« Le Mal n’existe pas », « La Malédiction. L’Origine », « Madame Hofmann », « Enys Men »… – .

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LA LISTE DU MATIN

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Image tirée du documentaire de Sébastien Lifshitz, « Madame Hofmann ». AD VITAM

Une semaine très riche en cinéma, avec notamment un nouveau chef-d’œuvre du grand conteur d’âmes solitaires, le Japonais Ryusuke Hamaguchi ; un préquel très réussi à l’un des grands succès du cinéma d’horreur des années 1970 de Richard Donner ; le quotidien d’une infirmière-chef plongée, peu avant sa retraite, dans la tourmente de la pandémie de Covid-19 à l’Hôpital Nord de Marseille.

Chef-d’œuvre

“Le mal n’existe pas”, sublime western dans la nature sauvage japonaise

Il était une fois en Orient… C’est quelque part entre ciel et terre que Le mal n’existe pas, long métrage fulgurant du Japonais Ryusuke Hamaguchi, Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise. Après Asako I et II (2018) et Conduire ma voiture (2021), on s’est demandé quoi de plus poignant et de plus inventif que ce conteur et styliste d’âmes solitaires.

Hamaguchi réussit à nous émerveiller en plaçant la musique au centre de sa nouvelle fiction dans laquelle le cinéaste, pour nous raconter l’histoire d’un paradis fragile, filme un décor de nature sauvage, à deux heures de Tokyo. Takumi (Hitoshi Omika), qui a perdu sa femme, y vit avec sa fille, Hana (Ryo Nishikawa), âgée de 8 ans. Un soir, ce descendant de pionniers locaux rencontre ses voisins pour discuter d’un projet d’implantation d’un camping de luxe dans la région. C’est le point tournant de l’histoire.

La révolte menace, mais plutôt que de suivre ce cadre sociétal, Hamaguchi choisit de tisser deux pistes narratives en apparence contradictoires, qui finissent pourtant par se confondre. La première est utopique. La seconde est celle du western. Deux morceaux qui ne cessent de se croiser furtivement grâce au montage, au travail du son et de la lumière. Hamaguchi sculpte le temps, coupe volontairement certaines scènes, laisse tomber les dialogues pour un pur silence et nous met en lévitation. Cl.F.

Film japonais de Ryusuke Hamaguchi. Avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryuji Kosaka, Ayaka Shibutani (1h46).

Ne manquez pas

” La malédiction. L’origine “ : Arkasha Stevenson remonte aux sources du Mal

La première réaction que l’on peut éprouver en découvrant La malédiction. L’origine vient d’un sentiment rare, celui de se retrouver face à quelque chose de subtilement nouveau, inspiré, visionnaire peut-être. Une œuvre qui s’enrichirait de différents degrés de perception et de lecture, offrant des strates de sensations et des niveaux de réflexion inattendus.

Une jeune religieuse américaine se rend dans un couvent en Italie pour prononcer ses vœux perpétuels et servir l’Église dans un orphelinat catholique. Une série d’événements étranges et inquiétants lui font peu à peu soupçonner l’existence d’un sombre complot dont elle pourrait être victime.

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