Le froid sec est mordant, mais un ciel bleu vif accueille les visiteurs de la ferme de Bertrand Vivier, au cœur de Boischaut. Dans le contexte, un stand dans lequel les vaches curieuses sont agitées, la paille qui saupouda le sol et les agriculteurs se sont rassemblés pour une réunion avec l’apparition d’un conseil de guerre. Le 21 janvier 2025, la première syndicat agricole d’Indre, la Fédération départementale des syndicats des agriculteurs (FDSEA) et les jeunes agriculteurs (JA), commence leur campagne pour les élections professionnelles à la Chambre de l’agriculture.
Bertrand Vivier, l’hôte du jour, dit sa carrière avec Pride. Arrivé du nord de la France en 1979, il s’est installé en 1988 sur 170 hectares en 1988, avec 20 vaches allaitées et un laboratoire de transformation pour ses pommes de terre. Aujourd’hui, ses produits locaux alimentent les cantines et les restaurants de la région, mais il est inquiet: «Le taupin perce mes pommes de terre pour moi. Je devrai trouver une solution. »»
«Nous sommes arrivés à la fin du système de céréales»
Le nord du Boischaut souffre. Franck Laborde, membre du FNSEA National Bureau, qui est venu spécialement pour l’occasion, souligne: «Cette année est encore plus difficile que la précédente pour votre semis. »» Maxime Pion, jeune agriculteur d’Indre, confirme: «Déjà que nous n’avons que 30 à 40% de zones semées, 20 à 30% sont déjà mortes à certains endroits. »»
Les effets «pervers» d’une monoculture céréale dominent les échanges. Philippe Barrault, trésorier de la FDSEA, rédige une observation sombre: «En cinq ou six ans, 20 à 30% des fermes du nord de Boischaut devraient disparaître. Les sols sont trop pauvres, les systèmes de céréales et d’Oleo-Limestone ne suffisent plus. »» Bertrand Vivier adds: «Nous sommes arrivés à la fin du système de céréales. »»
L’installation de jeunes, un défi majeur
Le cœur des discussions concerne l’installation et la transmission. Le prix exorbitant des terres, atteignant parfois 16 000 € par hectare en champagne Berrichonne, rend accès à la propriété impossible pour les jeunes: «Comment voulez-vous qu’un jeune achète?» Ce n’est pas possible. Aujourd’hui, nous avons des méga-structures qui sont installées sur le champagne Berrichonne. Nous arrivons sur des structures de plus de 1 000 ha. Je ne suis pas contre eux, mais après un certain temps, tout le monde doit manger »insists Philippe Barrault. «Il faut des solutions telles que le Portage Land, afin que le nouveau installé puisse se concentrer sur leur outil de travail avant de rembourser l’achat de terrains, deuxièmement», Soutient Jimmy Guerin, trésorier de jeunes agriculteurs au niveau national.
-Le modèle actuel ne séduit plus. «Aujourd’hui, personne ne veut faire de l’élevagemet en évidence le maximum. Travaillez 70 heures par semaine comme nos parents? Ce n’est plus une option. Vous devez penser aux associations et aux salariés. »» Les syndicats parient sur des projets innovants tels que l’agrivoltaisme, où les panneaux solaires sur 20 hectares financeraient un emploi supplémentaire tout en soutenant l’activité agricole.
Réformes en ligne en vue
Les agriculteurs appellent également à des réformes structurelles. Jérôme Tellier évoque la possibilité de se lancer dans la création d’un «livret vert», un système d’épargne permettant à chacun d’investir dans l’agriculture française, pour financer l’accès aux jeunes. «Nous devons également revoir le statut même de l’agriculteurinsists Philippe Barrault. Trop de grandes entreprises exploitent des terres sans vraiment contribuer au tissu local. »»
Malgré les difficultés, les agriculteurs présents veulent se battre. Franck Laborde conclut: «Nous obtenons des avancées, mais vous devez éviter les idéologies en arrière. »» Sous l’écurie, les discussions sortent progressivement, laissant la place au son des bottes sur la paille.