Un Grand Prix de F1 d’Afrique du Sud dès 2026 ?

Le gouvernement sud-africain a invité les candidats potentiels à l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 à se manifester via le lancement d’un appel d’offres officiel, qui doit se conclure fin janvier.

C’est le ministère des Sports, des Arts et de la Culture (DCAS) qui a publié ce document qui évoque la possibilité de mettre en place un événement à partir de 2026 ou 2027. Le pays et le continent n’accueillent plus la F1 depuis 1993 et ​​la dernière édition de la GP d’Afrique du Sud, sur la piste de Kyalami.

Même si, de par son histoire et sa situation globale sur le continent, l’Afrique du Sud est toujours apparue comme une évidence dans les discussions sur le sujet, ces derniers mois la candidature du Rwanda – qui a accueilli le gala de la FIA 2024 et dont le projet a été officialisé en décembre – a gagné en crédibilité.

Dans le document publié par la DCAS, où est envisagé un contrat d’une dizaine d’années, il est indiqué : « Le promoteur choisi doit posséder l’expertise et le soutien gouvernemental nécessaires pour orchestrer un événement sportif et de divertissement exceptionnel de classe mondiale. Ce promoteur doit démontrer une expérience dans l’organisation d’événements majeurs, dans le développement de modèles économiques durables pour de tels événements et dans l’exploitation d’opportunités commerciales dans les domaines de la billetterie, du sponsoring et de l’hospitalité. De plus, il doit présenter une vision holistique du Grand Prix qui ne se contente pas de répondre les exigences rigoureuses de. La Formule 1, mais qui les dépasse.

Même si l’aménagement d’un site existant, comme Kyalami, est envisagé comme une option, le gouvernement a invité les promoteurs à proposer également de nouveaux circuits, qu’ils soient urbains ou traditionnels, dans la limite de 4,5 à 5,5km. Tous les projets doivent avoir une ligne droite (ou une section plate) d’au moins un kilomètre et les concepteurs doivent « incorporer les changements naturels d’élévation (plutôt que de chercher à aplatir un site proposé) ».

Parallèlement, il est souligné que ce circuit doit pouvoir accueillir jusqu’à 125 000 spectateurs par jour et « devrait être à 30 minutes ou moins d’une grande ville ou d’une « destination attrayante » reconnue, via plusieurs options de transport ». Les offres seront jugées par un jury composé de 12 membres issus des milieux du sport automobile, des médias et du droit.

Le retour de l’Afrique au calendrier de la Formule 1 pose un enjeu ces dernières années, car la discipline a largement gagné en popularité à travers le monde et tend à s’éloigner de plus en plus des dates européennes traditionnelles.