Max Verstappen a reçu son trophée de champion du monde au Rwanda, lors du gala de fin d’année de la FIA. Pour son quatrième titre en F1, il admet que l’émotion est toujours la même et s’attend à relever encore plus de défis l’année prochaine.
« Ils sont tous différents, ce qui les rend spéciaux. Et pour nous, ça a été une année difficile, donc je suis fier d’être ici et de remporter encore le titre. Et je suis heureux que nous soyons ici dans un nouvel endroit » » a déclaré Verstappen.
« Nous n’avons pas eu le meilleur milieu de saison, nous étions plus compétitifs en fin de saison. Nous devons travailler dur pour améliorer la voiture, nous avons beaucoup d’idées à mettre en œuvre et nous voulons nous battre à nouveau pour les victoires. Ce sera très serré avec plusieurs équipes mais ce sera bien pour le championnat.
Au Rwanda, il a également effectué des travaux d’intérêt général pour éduquer les enfants sur le sport automobile, ce qui faisait partie de la punition pour avoir insulté les commissaires sportifs : “Partout dans le monde, tout devient de plus en plus cher, donc plus vous pouvez développer le sport automobile dans votre propre pays, plus vous le rendrez abordable pour les enfants.”
« Je pense que c’est formidable d’avoir cette opportunité, et j’espère qu’elle inspirera tous ces enfants à vouloir devenir pilote de course, ingénieur ou autre chose à l’avenir. Le potentiel est énorme en Afrique et je pense que tout le monde y travaille… en essayant de susciter l’enthousiasme de tout le monde.
« Peu importe d’où l’on vient dans le monde, tout est possible. C’est pourquoi je pense également qu’il est important que nous soyons ici. Je suis très excité de voir que, espérons-le, dans cinq à dix ans, il y aura plus de gens qui se lanceront dans le sport automobile sur ce continent.
Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA a salué le travail de Verstappen, qui a roulé sur le circuit pour montrer le sport automobile : « Nous sommes allés ensemble à la rencontre des jeunes et il a vraiment tenu sa promesse. Il était là, il était avec les jeunes filles et garçons qui construisaient la voiture de rallycross et puis il y avait aussi des filles dans la voiture, en karting.
« Des centaines de jeunes. C’est donc le service communautaire que nous avons besoin que chaque pilote, chaque champion accomplisse. Si nous voulons grandir, si nous parlons de diversité, c’est la vraie diversité.
Il pense même qu’il pourrait s’agir à l’avenir d’une compensation volontaire de la part des pilotes, pour éviter d’être sanctionnés en cas de mauvais comportement : “Il n’a pas poussé la voiture dans ses retranchements, ce n’était pas ce qui comptait cette fois-ci.”
«C’était surtout une question de personnes présentes. Les jeunes filles et garçons que nous rencontrons. Je pense donc que peut-être qu’à l’avenir nous n’aurons pas à appliquer cette sanction, il faudra que ce soit un geste de la part des pilotes, et peut-être que je la mettrai dans les contrats une fois qu’ils auront leur Superlicence.
