NARRATIF – Le nouveau sommet sur le climat s’ouvre à la mi-novembre à Bakou. Chassé de son pays comme 100 000 de ses compatriotes, l’ancien Premier ministre du Haut-Karabakh Artak Beglaryan lance un appel pour faire pression sur le régime du président Aliyev.
Cet article provient du Figaro Magazine
Son visage est marqué, mais sa voix déterminée. Le 19 septembre, Artak Beglaryan a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI), aux côtés de son compatriote Gegham Stepanyan. Leur espoir : qu’une enquête soit ouverte sur les crimes commis par l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh. ” C’est un génocide. Il n’y a que les politiques qui refusent d’utiliser ce mot. Je suis sûr qu’un jour cela sera reconnu par la communauté internationale. »
Ce calendrier ne doit rien au hasard : le 11 novembre s’ouvre à Bakou la COP29, grande conférence internationale sur le climat. Et ce, alors qu’au moins 23 prisonniers de guerre arméniens sont toujours officiellement détenus par le régime du président Aliyev. ” En réalité, de nombreux éléments laissent penser que le nombre de prisonniers est plus proche de la centaine. Pour la plupart, on ne sait même pas s’ils sont encore en vie.
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