L’une des principales équipes de Formule 1 du plateau a été sanctionnée à l’issue du Grand Prix du Brésil, remporté par Max Verstappen.
Après une enquête approfondie, la FIA a décidé de ne pas sanctionner les deux pilotes Mercedes pour une infraction concernant la pression des pneus lors du Grand Prix du Brésil à Sao Paulo.
L’écurie Mercedes, accusée d’avoir ajusté les pressions après avoir monté les roues sur les monoplaces, a pu bénéficier de circonstances atténuantes liées au chaos de l’organisation du départ.
Explications de Mercedes aux commissaires
Des représentants de l’équipe Mercedes ont été convoqués par la FIA pour clarifier la procédure rompue. Le déroulement atypique de la journée, marqué par des interruptions et des ajustements de timing, a contribué à une préparation chaotique. Cette confusion rendait difficile l’application rigoureuse des protocoles habituels, point clé de la défense de Mercedes.
Après la première interruption du départ, seul un préavis de dix minutes avait été donné pour le nouveau départ, ce qui compliquait encore davantage la logistique pour Mercedes. La FIA a déclaré que, compte tenu de la configuration du circuit et du retard dans l’accès à la grille depuis les stands, l’équipe de Brackley avait rencontré des défis importants. En effet, les portes d’accès à la grille n’avaient pas été ouvertes immédiatement, ce qui rendait plus complexe l’accès aux réglages de dernière minute.
Selon le rapport de la FIA : « La porte d’accès à la grille n’a pas été ouverte immédiatement. La FIA a reconnu que, compte tenu de ce court délai, il était extrêmement difficile, voire impossible, pour les équipes de suivre la procédure prescrite par la directive technique.
Les circonstances atténuantes, clé d’une amende plutôt que d’une sanction
Compte tenu des contraintes logistiques et du timing serré, la FIA a finalement jugé que ces éléments constituaient des circonstances atténuantes pour Mercedes. Les commissaires ont conclu :
« Compte tenu des circonstances inhabituelles liées au programme compressé, au départ interrompu, à la logistique d’accès à la grille et compte tenu de la stipulation du délégué technique selon laquelle la pression des pneus était dans les paramètres corrects, les commissaires sportifs déterminent qu’une amende pour manquement à la procédure est approprié dans ce cas.
La FIA a ainsi choisi de se limiter à une amende de 5 000 euros plutôt qu’à une sanction sportive, indiquant que cette décision était liée au caractère unique de l’incident. Les commissaires sportifs ont toutefois précisé qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un précédent : toute infraction future serait traitée sans clémence, les circonstances du Grand Prix du Brésil à Sao Paulo étant considérées comme exceptionnelles.
Une leçon de management pour les équipes
Cette décision souligne l’importance pour les équipes de rester prêtes à affronter des événements imprévus, notamment dans des conditions aussi chaotiques que celles du Grand Prix du Brésil. Bien que Mercedes ait échappé à une sanction sportive, la FIA rappelle que le respect des procédures reste une priorité absolue, même dans les situations d’urgence.