Nouveau directeur général du club de la capitale, Victoriano Melero a fait le point sur le sujet brûlant du stade.
Le PSG est à l’étroit au Parc des Princes. Certes, le club de la capitale engrange d’énormes revenus en termes de recettes des matches, soit 21% d’un chiffre d’affaires annoncé à 805,9 M€ en 2023-24, soit 168 M€. Un montant multiplié par sept depuis le rachat de QSI en 2011. Avec un impact visiteur négatif (-1%), le « la capacité d’accueil est à son maximum »comme le souligne Christophe Lepetit, responsable des études économiques au Centre de droit et d’économie du sport (CDES).
« Du côté des visiteurs, le PSG, qui est au maximum de ce qu’il peut faire, aura du mal à faire mieux que ça. A périmètre constant, il va falloir imaginer de nouvelles solutions pour augmenter cet impact visiteur »note-t-il. Bref, avoir un stade plus grand. Un constat auquel le PSG était déjà parvenu. Reste à savoir à quel stade.
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Le parc ? C’était la priorité du club. Les budgets sont là, prêts à être dévoilés. Sauf que le PSG ne compte pas investir massivement pour rénover un stade dont il est locataire. Et on sait que la Mairie de Paris, propriétaire du site de la Porte de Saint-Cloud, ne veut pas vendre. L’idée est donc de déménager, de trouver un terrain de 50 ha pour construire un nouveau stade. « L’une des conditions du futur stade est d’en être propriétaire. La situation n’a donc pas changé et aujourd’hui, nous continuons à travailler, à prospecter pour voir toutes les options possibles pour avoir le stade du futur du Paris Saint-Germain, dont il sera propriétaire.a expliqué le nouveau directeur général du Paris-SG, Victoriano Melero, ce lundi, lors d’une conférence de presse au Parc. Sans citer de chiffre, le Paris-SG vise « une croissance significative » de son chiffre d’affaires en augmentant sa capacité d’accueil.
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Christophe Lepetit, sports economist
Par ailleurs, le club a pour objectif une hausse de 5% de son chiffre d’affaires pour la saison 2024-25 et un retour à l’équilibre. “au plus tard dans les deux prochaines saisons”. Et ce malgré une baisse importante des droits TV. Victoriano Melero note que le « Le déficit a été réduit de moitié la saison dernière. Il y a un nouveau cycle sportif sur le terrain, mais cette nouvelle phase s’étend à tous les niveaux du PSG. Il n’y a pas 11 mais 750 joueurs.souligne-t-il.
« Le Parc des Princes est un petit stade par rapport aux concurrents européens, très beau et historique mais petit et suroptimisénotes Christophe Lepetit. Aujourd’hui, le stade est au maximum de ce qu’il peut donner. Comment ce stade peut-il évoluer pour permettre au club de se positionner au niveau des plus grands clubs ? Sur le modèle, il y a la volonté d’être non pas locataire mais propriétaire en raison des montants évoqués pour l’extension. Quel modèle pour ce stade ? Pour accompagner la croissance du PSG, il va falloir trouver des relais de croissance, ce qui nécessite plus de capacités. Je dis cela en toute indépendance, je n’ai pas été mandaté par le club sur ce sujet, mais c’est un vrai sujet. C’est un désavantage compétitif par rapport aux grands clubs. Les autres clubs n’attendent pas. Pour rester au plus haut niveau, il faut accompagner cette croissance, qui passe par un projet autour du stade.décrypte l’économiste. Un projet qui ambitionne de dépasser les murs de la capitale ?