” DC’est l’origine du projet, en 2018, j’ai pris le temps de beaucoup travailler le chant et la guitare »» avoue dans un français impeccable Timothée Chalamet, en un éclair à Paris pour promouvoir Un parfait inconnubeau film musical de James Mangold sur les quatre années (de 1961 à 1965) qui ont façonné l’extraordinaire destin de Bob Dylan.
L’occasion pour l’acteur franco-américain de 29 ans de se glisser naturellement dans la peau du chanteur et poète qui a inventé le folk rock électrique. Sans l’imiter mais en jouant avec sa propre personnalité faite de charme et de fragilité, laissant sa part de mystère à un artiste qui ne s’abandonne que rarement et conserve à 83 ans la même aura, renforcée par son prix Nobel de littérature en 2016.
Timothée Chalamet chante et joue de la guitare
Tout commence dans les cafés de Greenwich Village (Reggio, the Wha?, Gaslight), lieux effervescents et bohèmes de la Beat Generation. Guitare à l’épaule, quelques dollars en poche mais quelques chansons, c’est là que Dylan tente sa chance. Il a 19 ans, est arrivé de son Natal Minnesota à New York pour rencontrer son héros, Woody Guthrie, mourant sur un lit d’hôpital. Instinctivement, il sent que les temps changent autour de lui, qu’une nouvelle génération émerge et veut bousculer l’ancien monde. Ce qu’il traduit avec des chants devenus, contre son gré, des hymnes.
-Lire aussi Lambron – Bob Dylan, « Ce Mont Rushmore de la culture pop »
Casquette sur la tête, en I […] En savoir plus
Belgique