Le projet GNL au Mozambique n’est pas opérationnel d’ici 2029 – 22/01/2025 à 17h13

Le projet GNL au Mozambique n’est pas opérationnel d’ici 2029 – 22/01/2025 à 17h13
Le projet GNL au Mozambique n’est pas opérationnel d’ici 2029 – 22/01/2025 à 17h13

Un panneau dans une station-service TotalEnergies à Paris,

TotalEnergies a annoncé mercredi que son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique, d’une valeur de 20 milliards de dollars (19,21 milliards d’euros), ne serait pas opérationnel d’ici 2029 comme prévu, invoquant des problèmes de production. sécurité persistante.

Le groupe avait précédemment déclaré qu’il espérait lever l’événement de force majeure et relancer la construction du projet de GNL, longtemps retardé, d’ici la fin 2024, lui permettant ainsi d’entrer en service d’ici 2029.

“La priorité est de rétablir la paix et la sécurité à Cabo Delgado et de lever la force majeure”, a déclaré mercredi un porte-parole de TotalEnergies. Le nouveau retard du projet a été initialement rapporté par le Financial Times.

En mars 2021, une attaque meurtrière menée par un groupe lié à l’organisation État islamique dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, avait entraîné la suspension du chantier, dans lequel l’énergéticien français détient une participation de 26, 5%.

Les insurgés islamistes avaient notamment attaqué la ville portuaire de Palma, tuant de nombreux civils à proximité du site d’Afungi, où TotalEnergies développait son projet, obligeant le groupe à déclarer la force majeure et à retirer tout le personnel du site. construction.

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Outre la levée de la force majeure, le projet est également suspendu dans l’attente de la réapprobation d’un prêt de 4,7 milliards de dollars de l’American Export-Import Bank (EXIM).

EXIM avait initialement accepté de financer le projet Mozambique LNG lors du premier mandat du président Donald Trump. Mais les demandes de modifications de prêts pour relancer le projet au point mort sont bloquées sous l’administration du président Joe Biden, qui a largement limité le financement des projets pétroliers et gaziers à l’étranger.

Depuis son entrée en fonction lundi, Donald Trump a procédé à trois nominations de haut niveau au sein d’EXIM – une transition complète à la direction pourrait toutefois prendre des semaines.

Le nouveau président mozambicain Daniel Chapo, entré en fonction la semaine dernière, s’est engagé à poursuivre le déploiement de militaires pour sécuriser le site du projet LNG. Mais il fait face à d’importantes protestations après son élection contestée.

(Écrit par America Hernandez à Paris et Bipasha Dey à Bangalore ; version française Diana Mandiá et Mara Vîlcu, édité par Blandine Hénault)

 
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