La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,48% mardi, profitant de l’absence d’annonce de Donald Trump sur sa politique commerciale envers l’Europe dans les premières heures de son mandat présidentiel pour gagner du terrain.
L’indice phare CAC 40 a avancé de 37,45 points et s’établit à 7.770,95 points en clôture. Lundi, il a gagné 0,31%.
“Ce fut finalement une séance surprenante et sans incident au lendemain de l’entrée en fonction de Trump, alors que le marché s’attendait à des annonces plus sensationnelles dès son premier jour”, a commenté Alexandre Baradez, responsable des analystes marchés chez IG France.
“Sans être naïfs sur les intentions de Trump sur l’Europe, les investisseurs sont restés positifs en attendant des détails sur la politique commerciale des Etats-Unis” concernant l’Europe et la Chine, a-t-il ajouté.
Dès son premier jour au pouvoir, le nouveau président américain a signé une flopée de textes, parmi lesquels : le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’accord de Paris sur le climat, la mise en place de l’état d’urgence à la frontière. avec le Mexique contre l’immigration, et la grâce de plus de 1 500 assaillants du Capitole.
Il a également indiqué qu’il prévoyait d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits en provenance du Canada et du Mexique à partir du 1er février.
“Le fait qu’il n’ait pas fait la même chose pour l’Europe et pour la Chine a maintenu un certain calme sur les marchés” pour l’instant, a observé M. Baradez.
Cependant, “même si Trump a relativement épargné l’Europe ces dernières heures, il a tout de même laissé entendre que les Européens allaient devoir acheter beaucoup plus de pétrole et de gaz américains pour combler le déficit commercial”, a détaillé l’analyste. .
-“Il serait donc surprenant que si le calme relatif qui règne sur les marchés actions européens perdure longtemps, la volatilité augmente”, a-t-il poursuivi.
Départ à la tête d’Eramet
Christel Bories va céder ses fonctions de directrice générale du groupe minier français Eramet (-1,29% à 57,30 euros) après l’assemblée générale des actionnaires du groupe le 27 mai, mais souhaite en rester présidente, a annoncé l’entreprise.
Arkema envisage de supprimer des emplois
Le chimiste français Arkema (-1,71% à 74,55 euros) a annoncé vouloir supprimer 154 des 344 postes de son usine de Jarrie, en Isère, à la suite d’un recentrage du site, provoqué par les difficultés de son fournisseur de sel Vencorex.
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