La nouvelle Peugeot 3008 électrique perd beaucoup d’autonomie en hiver selon ce test

En hiver, les voitures électriques perdent de l’autonomie. Mais tout le monde n’est pas dans le même bateau comme le montre cette étude.

Avec la baisse des températures, plusieurs phénomènes directs et indirects augmentent la consommation d’une voiture électrique, et donc réduisent l’autonomie. S’il est possible d’influencer certains facteurs (chauffage intérieur…), d’autres sont inévitables (chimie des batteries…). Et si l’on pouvait croire que la perte d’autonomie est identique entre toutes les références du marché, grosse erreur ! En fonction des choix techniques et des performances des équipements qui ne sont pas pris en compte par la norme WLTP, des disparités existent.

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C’est ce qu’a voulu démontrer une nouvelle fois la Fédération norvégienne de l’automobile et de l’automobile lors de l’El Prix 2025 en réunissant 24 modèles, dans des conditions strictement identiques, cela va de soi. Mais les équipes soulignent que lors de cet essai, la température de 5°C était plutôt douce pour un hiver norvégien. Les résultats doivent donc être relativisés par rapport aux éditions précédentes, mais ils sont en tout cas représentatifs pour nous.

Peugeot et Tesla en bas du classement

Force est de constater que la hiérarchie suit toujours la même tendance, et correspond à nos observations dans Supertest. Car ici, ce ne sont pas tant les résultats absolus qui comptent que l’écart par rapport à la norme WLTP. Et à ce jeu-là, encore une fois, les voitures chinoises ne mentent pas sur la marchandise. Avec un écart de seulement – ​​5,18 %, la Polestar 3 est la meilleure élève de cette édition. Et la grande majorité des voitures chinoises (tant en nationalité qu’en développement) sont en dessous de -18%, la moyenne de cette édition.

A l’inverse, les Peugeot e-3008 et e-5008 sombrent en bas du classement avec un écart de -31,96% pour le premier ! Comme nous l’avons mesuré en exclusivité, le système de climatisation produit plus de chaleur que nécessaire, ce qui a dû avoir un impact sur les résultats.

Finalement, la Tesla Model 3 continue de décevoir. Certes, sa consommation de 12,5 kWh/100 km est exceptionnelle (de loin la plus faible), mais l’écart de – 24,39 % par rapport aux 702 km revendiqués est l’un des plus importants. Pire encore en ne prenant en compte que la perte absolue, comme le fait la NAF, avec 171 km de moins par rapport à la valeur WLTP.