En 1997, l’ancien président américain Bill Clinton a fixé une limite stricte de 100 dollars pour les contributions individuelles aux campagnes électorales, dans le but de réglementer le financement politique. Son successeur, George W. Bush, avait considérablement augmenté ces plafonds, autorisant des contributions allant jusqu’à 100 000 dollars en 2001, puis jusqu’à 250 000 dollars en 2005.
En revanche, en 2021, le président Joe Biden a pris une direction différente en interdisant les contributions des lobbyistes, ainsi que celles des entreprises de combustibles fossiles et de leurs dirigeants. En 2009, le président Barack Obama a également resserré les règles, interdisant les contributions des entreprises, des comités d’action politique, des syndicats et des lobbyistes, tout en plafonnant les contributions individuelles à 50 000 dollars. Cependant, lors de sa deuxième investiture en 2013, Obama a levé certaines de ces restrictions, ce qui n’a pas empêché une collecte de fonds inférieure de 8 millions de dollars à celle de 2009.
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Contrairement à ses prédécesseurs, Donald Trump a franchi une étape sans précédent pour sa deuxième investiture, en levant de près de 100 millions de dollars ceux récoltés lors de sa première cérémonie en 2017. Aucune limite n’a été imposée quant aux montants ou à la nature des donateurs, favorisant ainsi un afflux massif de contributions. Cet engouement des chefs d’entreprise s’explique en grande partie par leur volonté de gagner en influence auprès des futurs décideurs de l’administration Trump.
-Les géants de la technologie se distinguent, une fois de plus, parmi les donateurs les plus marquants de l’année, selon une analyse du groupe de réflexion démocrate Public Citizen, citée par plusieurs articles de presse. Sans surprise, Amazon et son fondateur, Jeff Bezos, arrivent en tête de liste. De son côté, Mark Zuckerberg, le fondateur de Meta, n’est pas en reste. Il aurait ainsi contribué financièrement, malgré les menaces d’emprisonnement proférées contre lui à plusieurs reprises par le futur président.
Par ailleurs, le secteur des cryptomonnaies, particulièrement dynamique tout au long de la campagne, s’est également impliqué. Brad Garlinghouse, PDG de Ripple, a déclaré au New York Times son intention de donner 5 millions de dollars en XRP, la crypto-monnaie développée et gérée par son entreprise. Les projections placent également Robinhood Financial au deuxième rang du classement des donateurs. L’entreprise a misé sur le secteur des cryptomonnaies ces derniers mois et a eu la sagacité de s’attacher les services de Brian Ballard, le même lobbyiste que Ripple.
Les donateurs, aussi généreux soient-ils, ne sont pas tous certains de pouvoir assister à la cérémonie, tant l’enthousiasme est grand. Selon le Le journal Wall Street“les festivités d’inauguration officielle affichent complet depuis début janvier. Certains donateurs ayant signé des chèques à six chiffres ont demandé à des consultants de les aider à accéder aux festivités, mais leurs demandes ont été rejetées.témoigner des personnes proches du dossier.