Londres sous le diktat de la reconnaissance faciale

Londres sous le diktat de la reconnaissance faciale
Londres sous le diktat de la reconnaissance faciale
Dans un supermarché qui utilise la technologie de la société Facewatch, une pancarte précise que « la vidéosurveillance et la reconnaissance faciale sont utilisées pour la protection des clients et des salariés ». À Bristol (Royaume-Uni), le 28 juin 2023. SUZIE HOWELL/NYT-REDUX-REA

Sur la fenêtre, un panneau prévient : « Reconnaissance faciale en cours. Pour protéger nos salariés, nos clients, nos biens. » A l’entrée du magasin Sports Direct de Stoke Newington, un quartier résidentiel du nord-est de Londres, la boule noire oscillant dans un socle blanc est bien visible. Au Royaume-Uni, pays dont la capitale abrite la plus forte densité de caméras de surveillance au monde hors Chine, la reconnaissance faciale se généralise : 97 pour 1 000 habitants contre 2,1 pour 1 000 habitants à Paris, selon les chiffres de la société de sécurité britannique Clarion Security Systems et, pour la , du ministère de l’Intérieur.

« Il n’y a pas si longtemps, cette technologie était réservée aux forces de l’ordre., note Daragh Murray, spécialiste des nouvelles technologies et des droits de l’homme à l’Université Queen Mary de Londres. Mais depuis deux ans, elle connaît une expansion spectaculaire du secteur privé. » Il est désormais utilisé dans les supermarchés, à l’entrée des discothèques et même dans les espaces publics.

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