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La nouvelle année donne l’occasion aux Français de prendre certaines résolutions. Malheureusement, si l’idée de se mettre au sport, de lire plus de livres ou de manger plus sainement est la leur, certaines données leur échappent.
Les questions économiques figurent parmi les principales préoccupations des Français, comme l’indique une récente enquête Ipsos commandée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon cette enquête, 34% des personnes interrogées s’inquiètent de leur pouvoir d’achat, tandis que 28% craignent la situation économique et financière du pays, soit une augmentation de cinq points par rapport à l’année précédente. Des inquiétudes qui ne disparaîtront pas en 2025.
Une pression fiscale croissante pour les Français
Pour parler de pouvoir d’achat, il faut parler d’impôts. Ce n’est jamais un moment agréable. La saison des impôts approche et elle risque de peser lourdement sur les économies des Français.
En effet, les impôts auront plus de poids en 2025. Ces derniers devraient représenter 43,6% du PIB, contre 43,2% en 2023 et 42,8% en 2024. Dans le même temps, les dépenses publiques restent à un niveau élevé. Ils atteindront effectivement 56,4% du PIB pour l’année à venir.
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Dans le même temps, notons que la France perd de son attrait auprès des investisseurs, en partie à cause de l’écart croissant des taux de rendement (le « spread ») entre Paris et Berlin. Cet écart est passé de 65,1 points en 2022 à 76,5 points en 2024.
Autrement dit, cela augmente la prime de risque requise pour investir en France. Pour faire simple, il devient plus avantageux pour les investisseurs d’opérer ailleurs en Europe, notamment en Allemagne. Les conséquences pour les Français sont les suivantes : moins d’emplois, moins de croissance économique, moins de compétitivité et une réelle incertitude économique.
Croissance lente
La croissance économique française sera limitée en 2025. La Banque de France vient en effet de revoir à la baisse ses prévisions. Donc, il estime une croissance de 0,9% du PIBsoit 0,3 point de moins que ce qu’il prévoyait initialement.
-De son côté, l’Insee se montre encore plus pessimiste, tablant sur une stagnation quasi totale : croissance du PIB pourrait plafonner à 0,2% au cours des deux premiers trimestres. Pour les Français, cette lente croissance aura des conséquences. En fait, cela peut augmenter le taux de chômage et stagner, voire réduire les revenus.
De son côté, la dette publique, déjà préoccupante en 2024, devrait continuer à peser lourdement en 2025. Elle a atteint 1.000 milliards d’euros au quatrième trimestre 2024, contre 947 milliards au deuxième trimestre de la même année. Pour financer ce déficit croissant, l’État prévoit d’emprunter 300 milliards d’euros sur les marchés en 2025, selon l’Agence France Trésor.
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Les Français font face à une hausse du chômage
Le marché du travail devrait souffrir des mauvaises performances économiques et des mesures d’austérité nécessaires pour redresser les comptes publics. Le taux de chômage pourrait atteindre 7,5% mi-2025 et grimper jusqu’à 8% d’ici la fin de l’année.
Selon les informations de RMC, environ 150 000 emplois pourraient disparaître en 2025. Cette situation n’est pas sans rappeler la crise de 2012. Si l’inflation est derrière nous, la situation économique reste néanmoins très incertaine pour les Français.
En effet, tous ces facteurs contribuent à alimenter le pessimisme ambiant. Entre la pression fiscale, la baisse de l’attractivité économique, la hausse du chômage et la stagnation de la croissance2025 s’annonce comme une année difficile pour les Français.
