Des produits très appréciés des jeunes consommateurs
Ces produits inondent désormais les plateformes comme Taobao et Tmall, très appréciées des jeunes consommateurs qui ont vu leur pouvoir d’achat fondre depuis la pandémie en Chine. Ces produits, fabriqués à partir de matériaux souvent identiques à ceux des originaux, offrent une qualité similaire à un prix bien inférieur. Le marché des imitations, communément appelés « pingti », connaît une croissance rapide, alimentée par l’essor des ventes en ligne. Plusieurs marques chinoises, spécialisées dans la reproduction de ces produits, enregistrent des hausses de ventes substantielles, atteignant parfois des records à deux chiffres.
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Cette tendance inquiète les grandes maisons de luxe, qui voient leurs parts de marché diminuer en Chine. Bien qu’ils constituent des alternatives économiques, les pingti posent des questions cruciales sur la préservation de la créativité et de l’innovation dans le secteur du luxe, étant des copies qui menacent la protection de l’originalité artistique. originalité dans l’industrie du luxe.
Si le phénomène est très répandu en Chine, il vient tout juste d’arriver en Europe, mais il inquiète sérieusement l’industrie du luxe. Car ces pingti pourraient séduire la clientèle habituelle des marques de luxe qui souhaite faire quelques économies, tout en ne transigeant pas sur la qualité d’un vêtement vendu quelques centaines d’euros contre plusieurs milliers pour leur équivalent arborant le logo d’une grande maison. Et ce qui inquiète le plus les marques, c’est que ces copies proviennent parfois des mêmes fournisseurs que les leurs.
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« Produits de très bonne qualité avec des matériaux identiques »
Questioned by Le Parisien, lawyer Pierre Pérot assures that professionals in the sector “inquiétude” et reconnaissons que ces produits «sont de très bonne qualité, avec des matériaux identiques”. Les marques de luxe ont ainsi «travail à faire avec leurs fournisseurs pour garantir l’exclusivité de leurs produits.
Certaines marques déposent déjà les mensurations exactes de leur modèle auprès de l’INPI pour se protéger des contrefacteurs, mais il y a fort à parier qu’une bataille judiciaire se profile pour déterminer si ces « leurres » peuvent légalement être commercialisés. Et dans quelle mesure pingti peut adopter les codes des marques de luxe.