Apple est accusé d’avoir violé la confidentialité des données de ses utilisateurs.
Son assistant vocal, Siri, se serait activé accidentellement, enregistrant des conversations privées.
L’entreprise a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à cette action lancée en 2019.
“Hey Siri, s’il te plaît, arrête d’écouter.” Instruction rarement entendue, mais sûrement utile. Ce jeudi 2 janvier, le géant Apple a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à un « class action » lancé il y a cinq ans. Les consommateurs américains à l’origine accusent la société Apple d’avoir enregistré leurs conversations privées via Siri à leur insu.
Des enregistrements « accidentels »
Selon le recours collectif déposé en 2019, cet assistant vocal, particulièrement présent sur les iPhone, pourrait être activé accidentellement et enregistrer des conversations privées sans aucun consentement. Ces fichiers auraient ensuite été transmis à des tiers. Les plaignants accusaient donc le géant californien de la technologie d’avoir violé la confidentialité des utilisateurs. (nouvelle fenêtre).
Cinq ans plus tard, l’entreprise reconnaît donc que Siri a enregistré des conversations sans que les utilisateurs ne l’aient activé… tout en déclinant toute responsabilité. “Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumée”précise l’accord signé mardi (nouvelle fenêtre). Reste que le texte, qui doit encore être approuvé par la justice, exige que l’entreprise confirme qu’elle a bien supprimé ces enregistrements et qu’elle explique aux utilisateurs leurs choix en matière de stockage des données collectées par Siri, s’ils choisissent de le faire. aidez Apple à améliorer l’assistant vocal.
L’entreprise s’engage également à verser à chaque consommateur éligible, c’est-à-dire les clients américains ayant acheté un appareil Apple entre le 17 septembre 2014 et le 31 décembre 2024, 20 $ par appareil. De quoi porter la somme totale à 95 millions de dollars. Une somme faramineuse. Mais cela ne devrait pas peser très lourd sur les comptes d’Apple, l’une des plus grandes capitalisations mondiales.
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