Pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu en début d’année

Pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu en début d’année
Pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu en début d’année

Malgré l’absence d’indexation à l’inflation, le ministère des Comptes publics rassure les contribuables : aucune hausse immédiate de l’impôt sur le revenu n’est prévue début 2025. Toutefois, des incertitudes demeurent en l’absence d’un budget adopté pour l’année à venir.

Stabilisation temporaire des impôts

Le ministère des Comptes publics confirme que les Français ne verront pas leur impôt sur le revenu augmenter au 1er janvier 2025même si le barème n’a pas été indexé sur l’inflation. Cette annonce vise à apaiser les inquiétudes des contribuables, particulièrement en cette fin d’année marquée par les incertitudes budgétaires.

Éric Lombard, nouveau ministre de l’Économie, s’est voulu rassurant dans un entretien à Dimanche à la Tribune. « Nous aurons un budget qui comprendra une indexation du barème », a-t-il affirmé, tout en garantissant que les contribuables qui ne sont pas imposables aujourd’hui le resteront. Le projet de budget initial 2025, présenté avant le changement de gouvernement, prévoyait une augmentation des tranches d’impôt sur le revenu de 2%, un système visant à protéger le pouvoir d’achat face à l’inflation. Cette mesure, bien qu’avantageuse pour les ménages, a représenté un coût estimé à 3,7 milliards d’euros pour les finances publiques.

Malgré ces garanties, de potentielles conséquences liées à l’absence de budget se profilent. Sans indexation, environ 380 000 nouveaux ménages pourraient devenir imposables, et des millions d’autres pourraient voir leur charge fiscale augmenter. Cette situation résulte de la non-adoption d’un budget 2025, suite à la censure de l’ancien projet gouvernemental par le Parlement.

Des zones grises à l’horizon

Le nouveau Premier ministre François Bayrou espère parvenir à un accord budgétaire d’ici la mi-février, même s’il reconnaît l’incertitude entourant cette échéance. Entre-temps, une « loi spéciale » récemment adoptée permet à l’État de continuer à fonctionner. Il autorise notamment la levée d’impôts et l’emprunt pour financer des dépenses publiques essentielles. ” Il contient tout ce dont l’État a besoin pour assurer ses fonctions essentielles début 2025, mais rien de plus. », a expliqué Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances au Sénat.

Pour maintenir la continuité des services publics, le gouvernement a publié un décret renouvelant les autorisations de dépenses prévues dans la loi de finances initiale de 2024. Mais cette solution temporaire ne peut remplacer un véritable budget, indispensable pour éviter des répercussions plus lourdes. sur les contribuables dans les mois à venir.

Face à une situation complexe, les Français peuvent momentanément souffler, mais le spectre d’une hausse d’impôts demeure si aucune solution pérenne n’est trouvée rapidement. Le défi pour l’exécutif est désormais de sortir de l’impasse parlementaire pour restaurer la stabilité économique et budgétaire.

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