il a réussi à le faire annuler après trois mois de bataille

il a réussi à le faire annuler après trois mois de bataille
il a réussi à le faire annuler après trois mois de bataille

l’essentiel
Depuis septembre, il œuvrait auprès de la mairie de Paris pour obtenir l’annulation d’une contravention de stationnement alors qu’il n’y était jamais venu avec son véhicule. Henri Galibert a finalement obtenu gain de cause.

C’est un « ouf » de soulagement pour Henri Galibert. Columérin, 76 ans, se battait depuis trois mois pour prouver son innocence, dans une affaire qui lui a empoisonné la vie. L’homme a écopé d’une amende le 14 mars pour non-paiement d’un stationnement, constaté rue Sophie-Germain dans le 14e arrondissement de Paris… Alors même qu’il ne s’est jamais garé dans la capitale avec son véhicule.
Commence alors un long bras de fer pour contester l’amende, mais aussi pour justifier que « ce jour-là, j’étais à Colomiers », raconte Henri Galibert. Des mois à enchaîner les recours administratifs, à conserver des piles de dossiers, sans le moindre effet…

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Preuve à l’appui

Jusqu’au jour où – enfin – tout change. Henri se retourne contre Moovia, la société de services chargée de contrôler le paiement du stationnement à Paris. Il envoie un email « assez dur », selon ses propres termes, au président de l’entreprise. C’est grâce à cet e-mail que l’automobiliste obtient gain de cause. Un agent Moovia, muni de la photographie liée au stationnement défaillant d’Henri, certifie que ni le véhicule ni son immatriculation ne correspondent à son véhicule. « La personne de cette entreprise avait la photo sous les yeux et, à ma demande, m’a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une Toyota Yaris sur la photo », explique Henri Galibert.

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Une première victoire pour Columérin, dans un parcours administratif long et complexe. Ce dernier revient donc à la mairie de Paris, avec la preuve de son innocence. « Et c’est ainsi que la situation s’est résolue », souffle Henri Galibert. Le dossier n’est cependant pas clos.
Maintenant, Henri doit être remboursé. Il n’avait cependant pas payé la somme initialement exigée – 50 euros – pour les frais post-stationnement. Entre-temps, Henri Galibert conteste le rapport et ayant refusé de payer, ce dernier voit sa somme retenue. « Fin novembre, on m’a retiré 100 € de ma pension. Et début décembre, 100 € ont été prélevés sur mon compte épargne. Tout cela pour une amende de 50 € portée à 100 € », s’agace Henri.

Lorsqu’il a tenté de contester l’infraction en prouvant sa bonne foi, Henri Galibert n’a pu s’appuyer que sur ses relevés de compte bancaire. Le 7 mars, date présumée de l’infraction routière, l’homme avait en effet effectué un retrait d’argent dans une banque de Colomiers, et son épouse a également témoigné : “J’avais fait des achats dans une pharmacie du centre-ville”. Le couple a quitté leur domicile tard dans la matinée, vers 11h30 le 7 mars.

Or, l’amende reçue par Henri faisait état d’un défaut de paiement du stationnement constaté à 14h55 à Paris. Il paraît impossible de rejoindre la capitale depuis Colomiers, 677 kilomètres, en 3 heures 25 minutes de route… « Kafka n’est pas mort », s’est moqué Henri pour manifester son désarroi face à cette situation grotesque. Toujours dans le but de justifier que le véhicule garé rue Sophie-Germain à Paris n’était pas le sien, Henri Galibert a expliqué : « Je ne serais jamais allé là-bas avec ma voiture pour parcourir une telle distance. J’aurais pris l’avion ou le train.
Une fois les 200 € trop perçus récupérés, Henri pourra mettre un terme à ce litige qui a empoisonné sa vie pendant plus d’un quart.

 
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