DÉCRYPTION – En défendant Boualem Sansal et en saluant « l’ambition sans précédent » du nouveau partenariat entre la France et le Maroc, Emmanuel Macron brise le silence diplomatique qu’il s’est imposé dans les tensions avec Alger.
Adam Arroudj, à Alger
« Des déclarations irresponsables. » Ce commentaire du bureau du Parlement algérien sera sans doute l’une des réactions les plus modérées auxquelles Paris puisse s’attendre après les propos d’Emmanuel Macron.
Lundi à l’Élysée, lors de la Conférence des ambassadeurs, le président français a assuré une nouvelle colère des autorités algériennes en défendant Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien de 80 ans détenu en Algérie depuis son arrestation le 16 novembre. . « L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, empêchant un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce que c’est »a-t-il déclaré, qualifiant Boualem Sansal de « combattant de la liberté », « détenu de manière totalement arbitraire par des responsables algériens ».
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