« Les maîtres chocolatiers Lindt saisissent la tendance et sont fiers de présenter leur réinterprétation de la savoureuse recette. Chaque barre de chocolat Lindt Dubai est fabriquée et emballée à la main. Découvrez un plaisir qui ravira tous vos sens. »
À l’aide de visuels chatoyants et d’épithètes soigneusement choisies, le service communication du célèbre chocolatier suisse a mis le paquet, avant Noël, pour présenter au monde la version Lindt du chocolat de Dubaï. Cette gourmandise fourrée au praliné croustillant à la pistache fait son apparition sur les smartphones depuis qu’un influenceur culinaire en a fait la promotion sur le réseau social TikTok, cumulant plus de 100 millions de vues.
La tendance a tellement fait tourner les têtes que les tablettes ont commencé à atteindre des prix fous sur les sites de vente en ligne, notamment eBay. Une aubaine pour les chocolatiers, qui étaient nombreux à proposer à leurs clients leur interprétation du chocolat de Dubaï en fin d’année.
Ce qui est rare…
De son côté, Lindt a commercialisé fin novembre ses premières tablettes «Dubai style» à Genève et Zurich, en édition limitée bien sûr – ce qui est rare coûte cher. Lorsque les tablettes sont arrivées en Allemagne, de longues files d’attente ont été observées devant les magasins de la marque suisse.
En France, le chocolatier a attendu fin décembre et la traditionnelle ruée de Noël pour lancer sa version du chocolat pistache dans le magasin de son unique usine française, située à Oloron-Sainte-Marie, dans le Béarn. Quelque 600 tablettes ont été mises en rayon au prix de 9,99 €. « Le chocolat Dubaï a été victime de son succès, toutes les tablettes ont disparu en un jour et demi. C’est la première fois que nous observons ce type de comportement autour d’une tablette spécifique. Nous n’avons jamais vu un produit créer autant de buzz sur les réseaux», explique Lindt à Oloron.
Le spéculateur
Georges fait partie des chanceux qui ont pu se procurer quelques exemplaires avant la rupture de stock. « C’est mon compagnon qui a trouvé les tablettes en faisant ses courses de Noël. J’aime beaucoup ce type de ventes limitées… qui tournent souvent au fiasco, mais cela ne me décourage pas. J’ai tenté l’expérience d’en vendre un sur eBay. Aux enchères, c’était 50 centimes. Je l’ai finalement revendu 15,50 €. Pas trop mal, mais on est loin des 150 balles qu’on a vues ici et là ! »
Notre spéculateur y a surtout vu l’occasion de glisser quelques comprimés sous le sapin. Pour le plus grand bonheur de sa nièce de 14 ans, très influencée par les réseaux sociaux. « Elle était folle ! » Elle n’avait d’yeux que pour la tablette et pas du tout pour ses autres cadeaux. » Qui sait, dans quelques temps, quand les tablettes Lindt à la Dubaï seront devenues introuvables, peut-être que la nièce de Georges pourra apporter une belle plus-value. Tant que la tendance est toujours d’actualité…