de nouvelles règles maintiendraient le statu quo

de nouvelles règles maintiendraient le statu quo
de nouvelles règles maintiendraient le statu quo

Les représentants des consommateurs affirment que les modifications proposées au Règlement sur la protection des passagers aériens perpétueront des failles qui permettent aux compagnies aériennes de renoncer à indemniser les voyageurs dont les vols sont perturbés.

Ottawa propose de nouvelles règles concernant les obligations des compagnies aériennes lorsqu’un vol est retardé ou annulé en désignant certains facteurs indépendants de la volonté d’un transporteur, les conditions météorologiques pouvant affecter la sécurité des vols, par exemple, comme « circonstances exceptionnelles ».

En vertu du règlement modifié, les compagnies aériennes ne sont toujours pas tenues d’indemniser les passagers pour les désagréments causés dans des situations impliquant de tels facteurs, bien qu’il existe quelques exceptions.

Le président de l’organisation bénévole indépendante Travelers’ Rights (DV), Gabor Lukacs, a qualifié l’annonce de la proposition ce week-end de « trompeuse » et a déclaré que Transports Canada « préservait effectivement le statu quo ». .

Les transporteurs devraient procéder au remboursement dans un délai de 15 jours, selon les nouvelles règles. (Photo d’archives)

Photo : - / Ben Nelms

Il a ajouté qu’en vertu des nouvelles règles, désormais ouvertes à une période de retour d’information de 75 jours, environ la moitié des vols retardés et plus des deux tiers des annulations ne seraient toujours pas éligibles à une indemnisation.

Auparavant, le Règlement sur la protection des passagers aériens, entré en vigueur en 2019, divisait les perturbations de vol en trois catégories : celles causées par des facteurs sous le contrôle du transporteur, les perturbations sous le contrôle du transporteur, mais nécessaires pour des raisons de sécurité, et celles indépendantes de la volonté du transporteur. compagnie aérienne.

Les passagers n’avaient droit à une indemnisation que dans la première de ces catégories.

M. Lukacs a souligné que les règles modifiées par le gouvernement ne donnent un nouveau titre qu’aux deux dernières catégories. Il a appelé ça sémantique.

Ils rebaptisent simplement les deux catégories pour lesquelles aucune compensation n’est due en les qualifiant de « circonstances exceptionnelles ». […] Si les deux tiers des perturbations de vols sont exceptionnelles, ce n’est pas très exceptionnel. Ce n’est pas vraiment ce que le gouvernement a promis au public.

Une citation de Gabor Lukacs, président de l’organisation pour les droits des voyageurs

Combler une lacune

L’Office des transports du Canada s’efforce de modifier les règlements associés à la Loi sur les transports au Canada depuis que le gouvernement libéral a adopté une loi l’année dernière pour resserrer les règles sur les droits des passagers.

Ces changements semblent combler une lacune par laquelle les compagnies aériennes refusent à leurs clients une indemnisation en cas de retard ou d’annulation de vol lorsque cela est nécessaire pour des raisons de sécurité.

Les réformes exigent également que les compagnies aériennes prouvent qu’une interruption de vol est causée par des problèmes de sécurité ou des raisons indépendantes de leur volonté.

Le projet de règlement publié samedi obligerait les transporteurs à fournir des repas aux passagers dont les vols sont retardés d’au moins deux heures, ainsi qu’un hébergement pour la nuit si nécessaire, même dans des circonstances exceptionnelles.

Ottawa a précisé que ces facteurs incluraient également les menaces à la sécurité, les fermetures imprévues d’aéroports, les impacts d’oiseaux ou les dommages aux aéronefs qui pourraient affecter la sécurité des vols, entre autres exemples.

Si un vol a été annulé ou qu’un passager a été relocalisé, les modifications proposées obligent le transporteur aérien à remplacer le passager sur son prochain vol disponible ou celui d’une compagnie aérienne partenaire, également en toutes circonstances.

Les compagnies aériennes ont également l’obligation de reprogrammer un passager qui a manqué un vol de correspondance ou qui est susceptible de le manquer en raison d’une perturbation antérieure sur le même itinéraire.

Des remboursements dans des délais plus courts

Les transporteurs devraient rembourser dans les 15 jours, au lieu des 30 jours actuels, si un passager préfère être remboursé plutôt que reprogrammé lorsque son vol est annulé, retardé d’au moins trois heures ou exclu du vol.

Ce changement de calendrier vise à mieux s’aligner sur les pratiques en vigueur aux Etats-Unis et dans l’Union européenne, selon l’agence fédérale.

Cependant, Lukacs a déclaré que ces régions exigent en réalité que les transporteurs effectuent des remboursements dans un délai de sept jours.

D’une manière ou d’une autre, les compagnies aériennes ont réussi à convaincre le gouvernement que, miraculeusement, au nord de la frontière, apparemment, les rennes ne peuvent pas effectuer le remboursement en sept jours, a-t-il plaisanté. Peut-être que les remboursements arrivent dans une charrette à chevaux ou quelque chose du genre.

Le règlement prévoit une amende maximale de 250 000 $ pour les violations des compagnies aériennes, soit 10 fois plus que les sanctions existantes.

L’agence fédérale estime que les changements proposés coûteraient aux transporteurs environ 99 cents par segment de passager (un vol effectué par un passager donné), ce qui représenterait un total d’environ 512 millions de dollars sur une période de 10 ans après l’entrée en vigueur. force de ces modifications.

 
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