Rachid Maboudi
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22h18 – 20 décembre 2024
Les contrôles fiscaux ont révélé des incohérences flagrantes : ces sociétés, de création récente et dépourvues d’un historique commercial conséquent, ont enregistré des volumes d’importation disproportionnés par rapport à leur activité déclarée. Les biens concernés, souvent des biens de consommation de faible valeur unitaire, compliquent encore davantage l’évaluation de leur coût réel.
La Direction des douanes et droits indirects du Maroc (DGI) a ouvert une enquête sur un vaste réseau de blanchiment impliquant des sociétés spécialisées dans le commerce international, a appris Barlamane.com de ses sources. Ces entreprises, souvent petites, achètent des marchandises dans des pays asiatiques comme la Chine et les Philippines, tout en transférant d’importantes sommes d’argent sur les comptes de leurs fournisseurs dans ces destinations, sur la base de factures falsifiées.
L’enquête a été déclenchée après des rapports des services fiscaux et des bureaux de change, qui ont relevé des transactions suspectes réalisées par plusieurs sociétés opérant principalement via le port de Casablanca. Même si ces opérations s’effectuaient dans un cadre légal apparent, la répétition fréquente des achats des mêmes marchandises, sur une période limitée et auprès des mêmes fournisseurs, suscitait des doutes.
Les contrôles fiscaux ont révélé des incohérences majeures dans les données financières de ces sociétés. Souvent nouvellement créées, elles affichent des volumes d’opérations disproportionnés à leur activité déclarée. Les produits concernés, principalement des biens de consommation courante, ont une faible valeur unitaire, ce qui complique l’évaluation précise de leur coût réel.
Les autorités douanières poursuivent leurs investigations pour déterminer l’étendue du réseau et identifier les responsables de ces pratiques illégales.
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