A la Bourse de Tokyo, l’indice phare Nikkei a clôturé en baisse de 0,72% à 39.081,71 points, et l’indice élargi Topix a reculé de 0,31% à 2.719,87 points.
Les marchés en Asie étaient dominés par un attentisme mercredi, les investisseurs restant sur leurs gardes avant une communication très attendue de la banque centrale américaine (Fed), tandis qu’un éventuel projet de fusion entre Honda et Nissan faisait trembler la Bourse. Tokyo.
A la Bourse de Tokyo, l’indice phare Nikkei a clôturé en baisse de 0,72% à 39.081,71 points, et l’indice élargi Topix a reculé de 0,31% à 2.719,87 points.
Les échanges commerciaux sont restés « confinés », « en attendant la réunion » du comité monétaire de la banque centrale américaine (Fed) plus tard dans la journée, soulignent les experts du cabinet Tokai Tokyo Intelligence.
Le consensus des analystes s’attend à une baisse de 0,25 point des taux directeurs de l’institution. Mais plusieurs données démontrant la persistance de l’inflation et la résilience de la croissance aux Etats-Unis incitent les investisseurs à la prudence.
Au dernier moment, les ventes au détail sont ressorties meilleures que prévu en novembre, en hausse de 0,7% sur un mois contre 0,5% attendu par le consensus des analystes, selon les chiffres publiés mardi.
“Il n’y a pas de surprises positives concernant l’inflation américaine en novembre : si elle a augmenté, cela est principalement dû à l’inflation des produits alimentaires de gros” mais l’inflation sous-jacente hors alimentation et énergie “reste stable”, laissant à la Fed “une marge pour recalibrer sa politique”, estiment les analystes de MUFG.
Tout en reconnaissant “l’incertitude sur les futures mesures de politique monétaire, notamment en ce qui concerne les éventuelles augmentations des droits de douane (américains) par la future administration Trump, qui pourraient avoir de graves conséquences inflationnistes”.
Dans ce contexte, le marché des changes restait tendu et peu animé: la monnaie japonaise était parfaitement stable vers 07H00 GMT à 153,47 yens pour un dollar, tandis que la monnaie européenne gagnait un peu de terrain, à 1,0510 dollars pour un dollar. euros (+0,18%).
A la Bourse de Séoul, l’indice phare Kospi a augmenté de 1,12%. A Sydney, l’indice ASX 200 perd 0,06%.
L’automobile fait le buzz à Tokyo
“Le marché dans son ensemble manquant de direction, l’accent a été mis sur quelques valeurs individuelles”, comme les constructeurs automobiles après une information de presse, observent les experts du Tokai Tokyo.
Déjà associés dans un “partenariat stratégique”, les géants automobiles japonais Honda et Nissan vont entamer des négociations en vue d’une fusion et signeront prochainement un protocole d’accord pour la nouvelle entité, à laquelle pourrait également rejoindre leur compatriote Mitsubishi, selon le quotidien économique Nikkei. dit.
Honda a reconnu qu’une fusion faisait « partie des possibilités », tout en niant qu’elle ait déjà été réalisée.
L’action Nissan a été temporairement suspendue à la Bourse de Tokyo avant de s’envoler de 24%, limite maximale qui lui était imposée. Mitsubishi a bondi de 19,64%, tandis que Honda a chuté de 3,03%.
Kioxia, un géant japonais des puces mémoire, est entré à la bourse de Tokyo lors de l’une des plus grandes introductions en bourse de l’année dans le pays, valorisant l’entreprise à environ 5 milliards de dollars.
Au milieu d’une production de semi-conducteurs en plein essor dans le pays, ces premiers pas ont été soutenus, mais sans enthousiasme excessif : le titre a clôturé à 1.601 yens, en hausse de quelque 10% par rapport à son prix de lancement.
Les marchés chinois en hausse, le pétrole en berne
A la Bourse de Hong Kong, l’indice Hang Seng montait de 0,95% à 19.887,49 points vers 07H00 GMT. L’indice composite de Shanghai a augmenté de 0,72% et celui de Shenzhen de 0,52%.
Selon les analystes de Standard Chartered, les marchés digéraient les informations de presse selon lesquelles les dirigeants chinois envisagent de reconduire pour 2025 l’objectif officiel d’une croissance économique autour de 5%, quitte à creuser le déficit budgétaire pour y parvenir.
Le marché pétrolier reste atone : le prix du baril de WTI gagne 0,14% à 70,18 dollars, celui du Brent de la mer du Nord gagne 0,10% à 73,26 dollars.