Michel Barnier avait prévu de geler la hausse des retraites en 2025 pour réduire le déficit public. Des rumeurs parlaient d’un chèque exceptionnel pour certains retraités. Puis le gouvernement a annoncé une augmentation partielle en janvier, suivie d’une autre en juillet. Toutefois, ces augmentations devraient être inférieures aux prévisions initiales.
La hausse prévoyait en effet 0,9% en janvier 2025 et 0,9% en juillet 2025. Les retraités ont donc très vite compris qu’ils perdraient financièrement. Cette augmentation devrait légèrement améliorer leur pouvoir d’achat. Pas du tout de quoi satisfaire les principaux concernés. Personne n’imaginait alors qu’un changement positif se produirait pour les pensions de retraite. Mais les récents événements qui ont bousculé les institutions nationales ont rebattu les cartes dans le bon sens. La censure du gouvernement de Michel Barnier a été très mal accueillie par de nombreuses personnes, mais pas du tout par les retraités.
Retraite : ce que prévoyait le gouvernement de Michel Barnier
Le projet initial pour 2025 prévu de reporter l’augmentation des retraites au 1ᵉʳ Juillet. Ce report devait permettre d’économiser près de quatre milliards d’euros dans les poches du gouvernement. Face à la colère des retraités, le gouvernement a finalement proposé une revalorisation limitée de 0,9% à partir de janvier.
Les petites pensions, inférieures à 1.430 euros par mois, devaient bénéficier d’une augmentation supplémentaire en juillet. Cette revalorisation visant à compenser l’inflation hors tabac ainsi que le retard accumulé au cours des six premiers mois.
Annulation suite à la censure du projet Barnier
Le projet de loi de finances de Michel Barnier a finalement été censuré par la majorité des députés. L’augmentation sera donc basée sur le texte initial du Code de la sécurité sociale. Cela prévoit que « La revalorisation annuelle des montants des prestations dont les dispositions renvoient au présent article s’effectue sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés. par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques l’avant-dernier mois précédant la date de revalorisation des prestations concernées.
Avec le projet de Michel Barnier, les retraités auraient donc eu une cruelle perte de revenus. En effet, selon les données de l’INSEE, l’inflation hors tabac était de 2,2%. C’est un montant bien supérieur aux 1,6% prévus pour les petites pensions et aux 0,9% pour les autres. Une joie à peine voilée donc pour tous les Français concernés par ce texte.
Retraite : la bonne nouvelle de ce début d’année
Le ministère de l’Économie va donc à terme
annoncer une augmentation de 2,2% des pensions de retraite au 1ᵉʳ janvier, selon
Ouest de la France. Cette augmentation représentera en moyenne 18 € par mois. Il sera appliqué lors du versement des retraites début février.
Cette revalorisation est donc sur la base de l’inflation mesurée par l’Insee pour l’année précédente. En 2025, pour économiser quatre milliards d’euros, le gouvernement et les sénateurs de droite prévoyaient de réduire cette augmentation. Ce plan a donc été abandonné après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Comme le dit le proverbe, le malheur des uns fait le bonheur des autres.