Ces impôts que les Belges sont prêts à accepter… ou pas

Ces impôts que les Belges sont prêts à accepter… ou pas
Ces impôts que les Belges sont prêts à accepter… ou pas

Un nouveau baromètre sur les nouvelles mesures du futur gouvernement

Ce nouveau baromètre des investisseurs s’intéresse également aux nouvelles mesures qui doivent être prises par le futur gouvernement. Les investisseurs sont bien conscients qu’un programme d’austérité nous attend. Si leur sort était entre leurs mains et qu’ils pouvaient décider dans quels domaines de nouvelles taxes seraient acceptables, il faudrait d’abord envisager des taxes environnementales plus élevées. Plus de la moitié des investisseurs sont d’accord. La plupart des autres impôts peuvent compter sur un soutien moindre. Un impôt plus élevé sur l’épargne et les investissements est légèrement plus populaire parmi les francophones (33%) que parmi les néerlandophones (27%). Cela peut s’expliquer par le fait que les néerlandophones disposent en moyenne d’un portefeuille d’investissements plus important que les francophones, ce qui les rend plus sensibles à ce type de fiscalité. Il est également frappant de constater que parmi les jeunes investisseurs (moins de 35 ans), près de la moitié seraient satisfaits d’une augmentation de la TVA, soit plus du double du pourcentage des autres investisseurs.

La Flandre reporte sa taxe de circulation sur les voitures électriques

« Les taxes environnementales semblent poser le moindre problème aux investisseurs, car les gens peuvent modifier leur comportement pour éviter de les payer. La question est de savoir si cela sera toujours le cas si, par exemple, la mobilité devient nettement plus coûteuse en raison de taxes plus élevées sur les combustibles fossiles.»déclare Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique.

Les droits de succession restent très impopulaires. Près des deux tiers des investisseurs déclarent vouloir épargner suffisamment pour pouvoir léguer quelque chose à leurs enfants ou à leur famille à l’avenir. Il n’est donc pas surprenant que 67 % des investisseurs estiment que les personnes souhaitant faire don de grosses sommes d’argent à leurs enfants devraient pouvoir le faire sans payer d’impôt.

 
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