Au Parlement européen, le PPE veut revenir sur la fin prévue de la voiture thermique

Au Parlement européen, le PPE veut revenir sur la fin prévue de la voiture thermique
Au Parlement européen, le PPE veut revenir sur la fin prévue de la voiture thermique

Le groupe de centre-droit PPE (Parti populaire européen), le plus puissant au Parlement européen, également majoritaire à la Commission, souhaite revenir sur l’avenir de l’automobile sur le continent. Selon le « projet » dont a pu prendre connaissance Reuters, le groupe estime que la loi européenne interdisant la vente de véhicules émetteurs de CO2 en 2035 devrait être abrogée, de manière à ouvrir la porte aux biocarburants et autres carburants alternatifs.

Le document dit également qu’il est nécessaire de soutenir les véhicules hybrides rechargeables, et que la loi de 2035 devrait être réévaluée l’année prochaine, et non en 2026, comme prévu initialement.

Pas de pénalités en 2025

Le PPE déciderait également de ne pas imposer d’amendes aux constructeurs qui ne respecteraient pas les quotas d’émissions de CO2, qui seront réduits de 15 % en 2025 par rapport aux normes de 2021. Les constructeurs risquent ainsi collectivement 15 milliards d’amendes, « de l’argent qui ne servira pas à investir », déclare Luca de Meo, PDG de Renault et président de l’Association des constructeurs.

Le PPE se range donc aux côtés de l’industrie automobile européenne, assez mal en point, et de certains pays de l’Union, qui contestaient déjà les normes 2025. Jusqu’en septembre dernier, Wopke Hoekstra, le « Mr. Climat » de l’Europe, était encore inflexible. Mais depuis, les spectres de fermetures d’usines et de licenciements se multiplient. De plus, Trump a été réélu et ses menaces de droits de douane font trembler les industriels européens.

 
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