le secteur des assurances maintient sa croissance – .

Wafa Assurance. Credit: Mustapha Razi / Le Desk

Le secteur des assurances, malgré la hausse des taux d’intérêt, a pu maintenir sa croissance en 2023, bien qu’à un rythme plus lent, selon le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS).

Le chiffre d’affaires du secteur a affiché une légère hausse de 3,9% à 55,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2023, tirée principalement par la croissance de la branche non vie de 5,8%, indique Bank Al-Maghrib (BAM) dans un communiqué relatif à la 19ème réunion du CCSRS, tenue mardi à Rabat.

La croissance du secteur vie, ralentie notamment par le segment épargne, a, quant à elle, sensiblement ralenti pour s’établir à 1,8% contre une moyenne de 11,9% au cours des dix dernières années, précise la même source.

En termes de rentabilité, le secteur des assurances a généré un résultat comptable net de 4,2 milliards de dirhams, en hausse de 6,2%, portant ainsi le taux de rentabilité des capitaux propres (ROE) à 9,6%.

Quant au ratio des plus-values ​​latentes sur investissements, il s’est amélioré à 9,3%, dans un contexte de reprise du marché boursier, impactant positivement la marge de solvabilité du secteur qui a atteint 330,4%, contre 312,7% un an plus tôt.

Cette marge, calculée dans le cadre du régime prudentiel actuel, reste supérieure au seuil réglementaire, mais ne couvre à ce stade que le risque de souscription.

En outre, le CCSRS souligne que les exercices de tests de résistance réalisés mettent en évidence la résilience globale des compagnies d’assurance aux conditions macroéconomiques et techniques défavorables.

S’agissant du secteur des retraites, les principaux régimes de base continuent de connaître une situation financière difficile, relève le Comité, estimant que l’application des dernières résolutions relatives aux salaires prises dans le cadre du dialogue social (29 avril 2024) permettrait de repousser légèrement les horizons d’épuisement des réserves du Régime Civil de Pensions de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR-RPC) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraite (RCAR), sans toutefois garantir leur viabilité à long terme.

Pour le régime général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la réduction de la durée minimale de cotisation ouvrant droit à une pension de 3.240 à 1.320 jours va avancer de quelques années l’apparition du déficit global du régime et l’épuisement de ses réserves.

Ainsi, le CCSRS a considéré que la mise en œuvre de la réforme systémique de ce secteur, à travers l’instauration du système à deux pôles, l’un public et l’autre privé, dont les orientations stratégiques ont également été déterminées par l’accord de dialogue social susmentionné, devient essentielle.

Selon la même source, cette réforme devrait permettre de mettre en place un système de tarification pour ces régimes capable d’absorber une grande partie de leurs engagements passés non couverts.

Lors de cette réunion, le Comité a examiné et approuvé le rapport sur la stabilité financière pour l’année 2023 et a fait le point sur l’avancement de la feuille de route sur la stabilité financière couvrant la période 2022-2024.

Il a également passé en revue les conclusions des travaux de son sous-comité mensuel, ainsi que les résultats de l’évaluation des risques systémiques et a noté à cet égard que les indicateurs de suivi continuent de montrer la solidité et la résilience du secteur financier marocain.

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