La direction négocie les salaires avec le syndicat depuis janvier, mais les deux parties n’ont pas encore trouvé d’accord. Son Woo-mok a déclaré que la dernière offre de Samsung Electronics aux employés « a provoqué la colère de tous les membres » du syndicat, qui représente environ 28 000 travailleurs.
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Une offre à +5,1%
La direction de l’entreprise, premier producteur mondial de cartes mémoire, négocie avec le syndicat depuis janvier. Avant la grève de juin, l’entreprise avait proposé aux salariés une augmentation de salaire de 5,1% cette année.
Rejetant l’offre sur la table, le dirigeant syndical a présenté ses revendications, notamment des améliorations des congés annuels et des primes de performance transparentes. « La direction doit être tenue responsable de toutes les pertes causées par la grève », a déclaré Son Woo-mok lors d’une diffusion en direct sur YouTube.
Samsung Electronics est l’un des plus grands fabricants de smartphones au monde et l’un des rares producteurs de cartes mémoire de grande valeur utilisées pour l’intelligence artificielle générative. « Nous n’avons pas encore reçu de communication officielle de la part de l’entreprise, si ce n’est qu’elle a reçu notre déclaration de grève », a déclaré lundi Lee Hyun-kuk, vice-président du syndicat.
Eviter tout regroupement syndical
Depuis près de 50 ans, Samsung Electronics s’efforce d’empêcher ses employés de se syndiquer, parfois en recourant à la violence, selon ses détracteurs. Le fondateur de l’entreprise, Lee Byung-chul, décédé en 1987, était farouchement opposé à la création de syndicats, affirmant qu’il ne les autoriserait jamais « jusqu’à ce que je me sente mal aux yeux ». Le premier syndicat de Samsung Electronics a été créé à la fin des années 2010.
