« La Levrette » condamnée pour publicité sexuelle – .

« La Levrette » condamnée pour publicité sexuelle – .
« La Levrette » condamnée pour publicité sexuelle – .

En fait, certaines de ces publicités contenaient des phrases telles que : «Depuis que j’ai commencé Doggy Style, mon téléphone sonne sans arrêt.», illustré par une femme au téléphone. D’autres slogans controversés disaient : «Une petite levrette entre amis… Parce que rien de bien ne se fait sans amour” ou “Si le patron vous propose un Greyhound… Ce n’est pas ce que vous croyez !Ces allusions sexuelles explicites ont conduit l’association Addictions France à porter plainte contre la marque pour non-respect de la loi Evin, qui interdit toute propagande ou publicité directe en faveur de la consommation d’alcool.

Exemple de publicité pour la bière « Levrette ». ©DR

Le tribunal de Paris a rendu son jugement le 15 mai, confirmant que ces messages étaient inacceptables et contrevenaient à la réglementation en vigueur. En plus de l’amende de 50 000 euros, la société Beer Market, qui commercialise la bière Levrette, est obligée de retirer ses slogans de tous ses supports de communication et de retirer le nom Levrette de ses bouteilles.

« Ce cas illustre la manière dont les producteurs tentent de contourner la loi Evin et l’importance de rester vigilant face à ces tentatives »a déclaré Franck Lecas, responsable des affaires publiques d’Addictions France.

C’est l’âge où il faut arrêter de boire de l’alcool

Kékette et Prends-moi aussi dans le viseur

L’association Addictions France ne vise pas seulement la bière Levrette. D’autres marques comme Kékette et Prends-moi sont également poursuivies pour des faits similaires. Par exemple, Kékette, brassée à Douai, utilise des slogans tels que : «Un petit shot de Kékette, oui mais bien rouge”en référence à ses arômes de cassis et de citron.

La bière Kekette est également dans le viseur de l’association Addictions France. ©DR

En ligne, on retrouve d’autres slogans tendancieux pour d’autres bières comme Prends-moi : «Prends-moi fort” et “Prends-moi tendrement”le tout accompagné d’étiquettes illustrant une bouche se mordant une lèvre, suggérant le plaisir.

Ce n’est pas la première fois qu’une bière est condamnée pour publicité inappropriée. En novembre 2023, la brasserie comtatoise avait également été sanctionnée et avait dû payer une amende de 1 000 euros pour les étiquettes de ses bières Pompette à Bicyclette, Pop My Cherry et La Favorite Du Père Noël, toutes jugées douteuses, voire sexistes.

Serait-ce la fin des jeux de mots coquins dans les publicités et les marques de bière ? Certaines bières belges démontrent qu’il est possible de choisir des noms humoristiques sans tomber dans le sexisme. Des exemples comme La Chouffe, La Mère Vertus, La Mère Noël ou Top Lesse démontrent qu’il existe des moyens de nommer des bières de manière amusante sans recourir à des allusions sexuelles.

 
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