Seules 8% des nouvelles embauches concernent des personnes âgées de 55 ans et plus, alors même que cette tranche d’âge représente 23% de la population active, indique Swiss Life dans une étude publiée jeudi.
Si l’intégration des salariés plus âgés est bonne en Suisse en comparaison internationale, les personnes qui perdent leur emploi à plus de 55 ans éprouvent souvent des difficultés à trouver du travail. Lorsque l’âge de la retraite a augmenté, à 65 ans et plus, seuls 16 % des employeurs sont clairement disposés à embaucher et 28 % peuvent « plutôt l’envisager », notent les auteurs de l’étude.
Lorsqu’on demande aux employeurs quel est l’âge idéal de la retraite pour les hommes, 46 % d’entre eux indiquent un âge inférieur à 65 ans. Seuls 15 % des employeurs interrogés situent l’âge idéal de la retraite à 66 ans et plus. Concernant les femmes, 58 % des employeurs estiment que l’âge idéal de la retraite est inférieur à 65 ans.
La moitié des entreprises constatent que trouver du personnel qualifié est une tâche difficile. Cependant, seuls 22 % considèrent l’embauche de salariés plus âgés comme une solution et 13 % encouragent à travailler au-delà de l’âge de la retraite. Toutefois, cette réserve de main-d’œuvre est considérable, dans la mesure où les personnes âgées de 55 à 70 ans représentent environ un cinquième du potentiel de main-d’œuvre disponible.
« Il est possible qu’à l’avenir, une aggravation de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée due à la démographie stimule le marché du travail des 55 ans et plus, et en particulier de 65 ans et plus, et que le potentiel de main-d’œuvre correspondant soit davantage exploitées», déclare Andreas Christen, responsable de la recherche en matière de prévoyance chez Swiss Life Suisse.
Les données sont tirées d’une enquête en ligne basée sur les réponses d’un millier de responsables des ressources humaines travaillant dans des entreprises employant quatre personnes ou plus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/awp
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