le gros SUV suédois n’a pas dit son dernier mot !

Face à l’électrification imposée par l’Europe – interdiction de vente de voitures thermiques en 2035 – certains constructeurs ont pris les devants, annonçant même qu’ils prévoyaient des véhicules 100 % électriques. Seulement, de la coupe aux lèvres il y a un monde. Et comme les ventes de « wattsures » stagnent un peu partout sur le continent, certains s’opposent à l’abandon des versions thermiques. Ainsi Volvo a décidé d’étendre le Volvo XC90 né en 2014. Déjà retouché en 2019, le Volvo XC90 profite désormais d’un visage mis à jour, avec un nouveau capot, des ailes revues ainsi que les phares, la calandre et le bouclier. Le profil inchangé et la poupe à peine révisée (les optiques adoptent des contours noirs) confirment cependant que le gros SUV conserve ses fondamentaux. L’évolution est la même à bord, avec, en plat principal, une mise à jour bienvenue du système télématique.

La télématique plus intuitive qu’avant

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Volvo XC 90 : une nouvelle interface qui change la vie© Fabricant

Au-delà de l’écran agrandi de 9 à 11,2 pouces désormais enfermé entre des aérations à grilles verticales (au lieu d’horizontales), c’est la nouvelle interface qui facilite la vie. Inspiré par ce que proposent les EX30 et EX90, le panneau est à la fois plus intuitif et réactif qu’avant, avec des applications Google toujours disponibles – sans oublier Apple CarPlay pour les fans d’Apple. Il faut encore trop de « tapotements » sur l’écran pour accéder aux fonctions de climatisation, aux aides à la conduite ou aux modes de conduite. Mais, au moins, l’organisation est simplifiée, tandis qu’une élégante ligne blanche en bas de l’écran fait office de touche « retour ». Des boutons plus physiques ne nous auraient pas déplu, d’autant que ceux du volant ne sont pas assez bien repérés pour être utilisés les yeux fermés. Mais ce côté dépouillé participe à l’ambiance scandinave qui règne à bord. Les revêtements en frêne et clair de notre finition Ultra font fureur, d’autant plus que le haut niveau de qualité de production est un plaisir à voir. Avec une attention aux beaux détails, comme le pommeau du mini levier de vitesses en cristal suédois d’Orrefors.

Beaucoup d’espace et 2 sièges supplémentaires

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Si à l’arrière l’espace ne manque pas, les sièges manquent d’épaisseur pour les adultes© Fabricant

Entre autres évolutions, on note que le chargeur à induction a migré sous l’écran central et que l’accoudoir entre les sièges avant évolue. D’autre part, les sièges avant ne changent pas et c’est tant mieux ! Ils sont toujours aussi accueillants et confortables, sachant que le client a désormais le choix entre des revêtements fabriqués à partir de matériaux recyclés. (comme l’huile de pin des forêts locales) ou, comme ici, un cuir nappa classique (2 200 €). En plus de cette couleur crème, les sièges sont disponibles en gris et anthracite, ce dernier étant le moins sale pour ce Volvo XC90 à vocation familiale. En , celui-ci n’est proposé qu’en version 7 places, sachant que vous êtes mieux assis à l’avant. En effet, si l’espace ne manque pas au deuxième rang, où l’on bénéficie de trois sièges indépendants et coulissants, les sièges manquent d’épaisseur pour les adultes. Plus étroit que les autres, le siège central est dédié aux enfants, qui intègre un rehausseur dans son assise. On y est cependant mieux accueilli qu’en 3e rangée où l’espace est décevant compte tenu des 4,95 m de long et 2,98 m d’empattement du Volvo XC90. Les plus de 1,75 m auront la tête touchant le toit, tandis que les sièges courts et trop près du sol ne feront qu’amuser les tout-petits. D’ailleurs, à ce prix – 97 700 € en finition Start ou 105 000 € ici en Ultra – on aurait apprécié que les opérations de siège se fassent électriquement plutôt qu’en utilisant la force du poignet… Quant au coffre, s’il est réduit à son strict minimum avec sept places à bord (262 dm3 annoncés), il est géant une fois les rabattables inférieurs rabattus dans le plancher (640 dm3).

Parfait pour couper la route

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Le nouveau XC90 est équipé d’amortisseurs passifs à double effet© Fabricant

En revanche, la partie technique n’évolue que marginalement. L’insonorisation a été renforcée avec l’ajout de mousse dans les montants, complétant le vitrage feuilleté en option (1 080 €). Côté suspension, le Volvo XC90 est désormais équipé de série de la technologie FSD (Frequency Selective Damping), soit des amortisseurs passifs à deux lois… qui ne nous ont guère convaincus ailleurs (BMW, Mercedes…). Mais impossible de les essayer aujourd’hui car notre Volvo XC90 en essai propose la suspension pneumatique optionnelle déjà connue (2 450 €). Celui-ci fait varier la hauteur de caisse de -2 cm à +4 cm selon le mode de conduite, sachant qu’un bouton dans le coffre permet d’abaisser la voiture pour faciliter le chargement. Très bon pour absorber les grosses déformations et les ralentisseurs, cet amortissement a un peu plus de mal à filtrer tous les battements provenant des énormes roues de 22 pouces présentes (21 pouces de série). Reste que la sérénité est de mise à bord, d’autant plus que Le Volvo XC90 ne noie pas son conducteur sous une multitude de réglages. Sélectionnez simplement parmi les modes de conduite Hybride, Dynamique, Pure (100 % électrique) et AWD et la réponse de la suspension, de la direction et de l’accélérateur s’adapte.

Une belle alternative au Volvo EX90

Douceur et facilité de conduite sont au programme de ce SUV de 2 297 kg en ordre de marche dans cette variante hybride rechargeable T8, la seule disponible en France. Celui-ci combine un moteur quatre cylindres de 2,0 litres de 310 ch avec un bloc électrique de 145 ch pour une puissance cumulée de 455 ch. Largement suffisant pour déplacer vigoureusement cette grosse Volvo, avec un 0 à 100 km/h en 5,4 secondes. Mais plus que de sportivité, on parlera de solidité silencieuse pour ce Volvo XC90, dont le châssis est plus calibré pour l’autoroute que pour les virages en montagne. La batterie utile de 14,7 kWh offre officiellement 68 à 87 km d’autonomie électrique selon l’usage, sachant que la voiture ne propose qu’un mode régénération. En passant en B via le levier de vitesses, le Volvo XC90 offre suffisamment de ralentissement pour s’arrêter sans toucher aux freins.

Une proposition séduisante pour les amateurs de grosses Volvo qui ne sont pas encore prêts à succomber à l’EX90 100 % électrique, sachant que cette dernière, en version Ultra comme le Volvo XC90, est proposée au même tarif premium de 105 000 €.

 
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