ce qui est susceptible de changer pour les épargnants

ce qui est susceptible de changer pour les épargnants
ce qui est susceptible de changer pour les épargnants

DDepuis la fin du Covid, plus rien ne va ! La poussée de l’inflation a impacté le pouvoir d’achat et rongé l’épargne à court terme des Français (livret A, etc.), tandis que la hausse des taux d’intérêt, en augmentant le coût des crédits immobiliers, a fait chuter les prix de l’immobilier et réduit l’offre de propriétés locatives, amplifiant la crise du logement. Et voilà que la dissolution apporte un nouveau lot d’incertitudes quant aux promesses des différents partis.

Impôts

Impatient de faire « la chasse aux riches », le Nouveau Front Populaire (NFP) a annoncé une augmentation de l’impôt sur le revenu pour les classes supérieures en introduisant de nouvelles tranches dans le barème actuellement en vigueur (voir graphique). De 4, cette dernière passerait à 14 tranches. La dernière taxerait à 90 % les revenus supérieurs à 400 000 €. L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) serait ressuscité à la place de l’actuel impôt sur la fortune immobilière (IFI), tout comme l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).impôt de sortie, instaurée en 2011 sous Hollande, elle s’appliquait à tous ceux qui décidaient de transférer leur domicile fiscal hors de France. En pratique, ce transfert entraînait une taxation immédiate des plus-values ​​latentes sur les actifs délocalisés. taxe forfaitaire, Le dispositif mis en place par Emmanuel Macron pour éviter l’exil du capital, qui taxait à 30% les revenus du capital financier (cotisations sociales comprises), serait supprimé. Ces derniers seraient réintégrés aux revenus pour être imposés au taux marginal du contribuable (45%, voire plus).

52 %
C’est le taux qu’atteindraient les prélèvements obligatoires si le programme du Nouveau Front populaire était mis en œuvre.

Des niches fiscales connues sous le nom de :« inefficace, injuste et polluant », c’est-à-dire des réductions d’impôts qui bénéficient à tous les ménages, pauvres ou riches. FNP Le gouvernement ne fournit pas encore plus de détails sur ceux qui seraient visés. En revanche, la création d’une taxe kilométrique sur les produits importés est bel et bien inscrite à son programme. Contrairement au droit européen et aux règles de l’OMC, elle frapperait en priorité les ménages les plus pauvres en augmentant le prix des produits, pénalisant ainsi leur pouvoir d’achat.

Ces réformes seraient soumises au Parlement dans un projet de loi de finances rectificative présenté le 4 août – date anniversaire de l’abolition des privilèges féodaux en 1789, tout un symbole. Pour l’économiste Patrick Artus, ce programme pourrait augmenter la pression fiscale de 6 points, portant son taux à 52 % de la richesse nationale contre 46 % aujourd’hui – le taux le plus élevé des pays de l’OCDE.

En ce qui concerne l’impôt sur le revenu, Jordan Bardella s’est contenté d’annoncer, « faire face à une crise de natalité sans précédent depuis 1945 », l’introduction d’une pleine part d’impôt pour le deuxième enfant au lieu d’une demi-part, et le rétablissement d’une demi-part d’impôt supplémentaire pour les veuves et les veufs. Il a renoncé, après y avoir réfléchi, à exonérer d’impôt sur le revenu les créateurs d’entreprise de moins de 30 ans. Certaines niches fiscales seraient également supprimées.

Le président du RN envisage de remplacer l’impôt sur la fortune immobilière par un impôt sur la fortune financière (IFF). Seules la résidence principale et les œuvres d’art détenues depuis plus de dix ans seraient exonérées.

Pour sa part, Gabriel Attal réitère l’engagement pris par la majorité actuelle de ne pas augmenter les impôts.

Héritage

Le Nouveau Front populaire veut taxer davantage les successions en augmentant le nombre de tranches d’imposition et les taux d’imposition – ils peuvent actuellement monter jusqu’à 45 % (voir graphiques) et même 55% ou 60% selon les relations. Pire, il compte fixer un montant maximum d’héritage par personne. En 2022, Jean-Luc Mélenchon évoquait le chiffre de 12 millions d’euros. Au-delà, l’État récupérait le reste. Une véritable « spoliation » qui pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel car elle porterait atteinte au droit de propriété.

A l’opposé, Jordan Bardella a annoncé vouloir supprimer l’impôt sur les successions en ligne directe (parent-enfant) « pour les familles à faible revenu et les classes moyennes » et de créer une exonération des droits de donation des parents à leurs enfants, des grands-parents à leurs petits-enfants, jusqu’à 100 000 € par enfant tous les dix ans, contre tous les quinze ans aujourd’hui.

Une dernière mesure également adoptée par Gabriel Attal.

Immobilier

Afin de résoudre la crise du logement, le président de Rassemblement national maintient le diagnostic de performance énergétique (DPE) mais supprime l’interdiction de mise en location des logements classés F et G. La mesure concernerait 5,2 millions de logements, soit 17% du parc immobilier.

Afin de relancer les transactions au ralenti, le premier ministre La BCE a annoncé de son côté une exonération des frais de notaire – y compris des droits de mutation collectés par l’État – pour les ménages en dessous d’un certain montant de revenus – le chiffre n’a pas été communiqué – qui achètent pour la première fois un logement (primo-accédants) et jusqu’à un montant d’achat de 250 000 €. L’économie pourrait atteindre 14 500 €. Cette mesure coûterait 2 milliards d’euros à l’État.

Retraite

Le PFN Le projet de loi prévoit l’abrogation de la dernière réforme des retraites. Le bloc de gauche veut même aller plus loin en revenant à la retraite à 60 ans, ce qui creuserait encore les déficits sociaux.

Le Infirmière autorisée prévoit de revenir à la retraite à 60 ans cet automne pour les Français qui ont commencé à travailler à 20 ans et qui ont 40 ans de cotisations. Et dans un deuxième temps, progressivement, vers la retraite à 62 ans avec 42 années de cotisations.

Gabriel Attal laisse la réforme Macron inchangée.

Les taux augmentent, les actions chutent

L’incertitude sur l’issue des législatives crée déjà des tensions sur les marchés financiers et donc sur la rémunération de plusieurs investissements. La couleur politique du nouveau Premier ministre risque de les accentuer. Mais dans tous les cas, même si la majorité présidentielle conservait le pouvoir, les économistes anticipent une évaluation du risque plus élevée de la part des investisseurs qui empêcherait un retour à la situation d’avant la dissolution.

Taux des prêts immobiliers Le mouvement de baisse des taux d’emprunt, entamé au printemps avec la perspective d’un assouplissement de la politique monétaire de la BCE et de la Fed, risque d’être freiné dans les prochaines semaines par la hausse des taux. Les aspirations françaises générées par la dissolution et la montée du risque politique. Le taux à dix ans a bondi à 3,31% dans les jours qui ont suivi la dissolution, avant de retomber quelque peu à 3,15%. Aujourd’hui, on peut encore emprunter à 3,70 % sur quinze ans, 3,80 % sur vingt ans et 3,95 % sur vingt-cinq ans selon le baromètre Empruntis.

Actions La Bourse de Paris (CAC 40) a perdu 3,5% depuis le 7 juin après avoir chuté de 6% le 14 juin. « La convocation d’élections législatives anticipées en France accroît le risque politique en Europe et ouvre une période d’incertitude jusqu’au soir du second tour, le 7 juillet. À court terme, les valeurs européennes, principalement françaises, vont souffrir. Nous recommandons de réduire les positions », estimations des experts de la Banque Richelieu. Un déclin qui pourrait s’accentuer en cas de victoire du RN et plus encore si le NFP l’emporte, les investisseurs craignant les répercussions économiques de l’application, par le parti vainqueur, de son programme. Les principaux secteurs qui souffrent de cette incertitude politique sont le secteur bancaire, suivi des médias et des services publics.

Obligations Alors que la baisse des taux devrait leur bénéficier, la hausse des taux longs se traduit par une baisse de la valeur des obligations françaises. Ainsi, depuis le début de l’année, les obligations de la zone euro ont perdu 1,1%. Une évolution qui pousse certains managers à la légèreté alors même qu’ils avaient renforcé leurs positions en début d’année.

Un livret La dissolution n’aura pas d’impact à court terme, Bruno Le Maire s’étant engagé à maintenir le taux de rémunération à 3% jusqu’en 2019. est Février 2025. On voit mal Jordan Bardella ou un Premier ministre de gauche l’abaisser à 1 est août, même si l’inflation a baissé. De même, la baisse du taux du compte d’épargne populaire (LEP), envisagée, pourrait être reportée.

 
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