Suppressions d’emplois
Les premières mesures d’économies apparaissent. La secrétaire de l’ancien directeur artistique Gil Roman a été licenciée. Le poste de directeur des infrastructures sera supprimé. Le professeur de danse et le pianiste perdront leur emploi, mais continueront à travailler pour la compagnie sur demande.
Giancarlo Sergi admet avoir supprimé des postes : « Il s’agit de s’assurer que nous disposons de ressources adaptées aux besoins de la compagnie. » Le Béjart Ballet Lausanne n’a plus de sponsor privé. La banque EFG s’est retirée en 2022 et aucun nouveau contrat n’a été signé, même si le directeur affirme que des démarches sont en cours.
L’affaire 2021 laisse des traces
En février dernier, le directeur artistique Gil Roman avait été licencié pour un incident « inapproprié et intolérable » à l’Opéra de Paris. En mai 2021, le conseil d’administration de la fondation annonçait le licenciement de Michel Gascard, directeur de longue date de l’École-Atelier Rudra Béjart, et de son épouse, Valérie Lacaze. En octobre de la même année, un audit révélait « une série de dysfonctionnements dans les ressources humaines et la communication ».
Suite à cet audit, plusieurs sponsors ont quitté le Béjart Ballet Lausanne. Les experts avaient recommandé des augmentations de salaire pour les danseurs. Sur leurs conseils, des postes de directeur général et de responsable des ressources humaines ont été créés. Les charges ont alors augmenté d’environ 600’000 francs. Tout indique que les revenus ont diminué ces dernières années. Les tournées internationales étaient moins nombreuses et moins bien payées.
