La dette publique augmente à 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre – .

La dette publique de la France a grimpé à 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre, contre 109,9% (révisé à la baisse) fin 2023, a annoncé vendredi l’Insee. La dette publique du pays, qui a massivement augmenté depuis la crise sanitaire, a augmenté de 58,3 milliards d’euros pour atteindre 3.159,7 milliards d’euros, a indiqué l’Institut national de la statistique, alors que le mauvais état des finances publiques est l’un des sujets centraux de la campagne pour les législatives anticipées.

La dette publique est en baisse par rapport au premier trimestre 2023 (111,9% du PIB). La hausse enregistrée sur les trois premiers mois de l’année provient principalement de la hausse de la dette des États (+44,4 milliards d’euros), tandis que celle des administrations de sécurité sociale a augmenté de 12,9 milliards d’euros.

En revanche, la dette des administrations publiques locales est restée quasiment stable (+0,8 milliard), comme celle des différents organismes de l’administration centrale (+0,2 milliard). Pour réduire la dette et ramener le déficit public sous le seuil européen de 3% du PIB, le gouvernement a prévu, avant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, un effort budgétaire de 20 milliards supplémentaires en 2024, puis de 20 milliards supplémentaires en 2025.

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Après avoir vu sa note souveraine dégradée par l’agence de notation S&P Global Ratings fin mai, la France a été pointée du doigt en juin par la Commission européenne qui a ouvert la voie à une procédure pour déficits publics excessifs. Malgré cela, les promesses électorales souvent coûteuses se sont multipliées, de la gauche à l’extrême droite, en passant par le gouvernement.