Les concessionnaires contraints de revenir au dossier papier et de déposer un recours collectif – .

Les concessionnaires contraints de revenir au dossier papier et de déposer un recours collectif – .
Les concessionnaires contraints de revenir au dossier papier et de déposer un recours collectif – .

Les concessionnaires québécois qui ont été contraints de recourir au papier pour rédiger leurs contrats en raison de la cyberattaque sur le logiciel du fournisseur américain CDK ont déposé un recours collectif dans l’espoir d’être indemnisés, alors que la panne tarde à se régler.

Le Journal La semaine dernière, le magazine Auto Québec rapportait que 150 des 890 concessionnaires automobiles du Québec étaient victimes collatérales d’une attaque informatique de grande envergure. Incapables de passer des commandes ou d’utiliser leurs outils habituels, ils ont dû recourir au papier et au crayon pour poursuivre leurs opérations.

Sentant une opportunité, des avocats se sont saisis du dossier et une demande d’exercice d’un recours collectif a été déposée dans les derniers jours au palais de justice de Montréal.

Outre les concessionnaires automobiles touchés par la panne de CDK, la réclamation inclut « toutes les personnes et entités au Canada qui ont subi des dommages et/ou ont engagé des dépenses » en raison de l’interruption de service causée par la cyberattaque.

Ils réclament une compensation financière et que l’entreprise, dont le siège social est à Austin, au Texas, soit condamnée à payer des dommages et intérêts.

Temps perdu, argent gaspillé

Le demandeur, un certain « Dominique » dont le reste de ses informations personnelles a été expurgé dans la version du document qui est publique, s’est retrouvé aux premières loges de la panne du CDK.

Il s’est rendu chez le concessionnaire Chevrolet de L’Île-des-Sœurs le 19 juin, soit le jour où l’interruption a débuté, pour prendre possession d’un véhicule. À son arrivée, on lui a indiqué qu’il s’était trompé de date et qu’il devait revenir le lendemain sous prétexte que le vendeur avec qui il faisait affaire ne travaillait pas ce jour-là, selon la demande de recours collectif.

Cependant, le concessionnaire a appelé Dominique le lendemain matin pour l’informer qu’une panne affectait ses systèmes et que le rendez-vous devait être annulé. On lui a également indiqué qu’il n’était pas possible à ce moment-là de savoir quand le rendez-vous pourrait être reprogrammé.

« En prévision de la récupération de son véhicule, le requérant avait déjà commencé à payer les primes d’assurance […]. Son assurance lui coûte environ 1 580 $ plus taxes annuellement », affirme-t-on dans la demande, qui soutient également que le demandeur a perdu du temps et que ses données personnelles ont été compromises.

Toujours pas résolu…

Plus d’une semaine après l’annonce par CDK de la cyberattaque ayant forcé l’arrêt de ses systèmes, la situation n’est toujours pas réglée pour les 150 concessionnaires québécois qui ont été touchés, selon la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ).

«Nous n’avons pas trouvé de concessionnaire québécois qui ait été reconnecté jusqu’à présent», Journal le PDG de l’organisation, Ian P. Sam Yue Chi.

De son côté, CDK assure que des tests sont actuellement en cours pour tenter de résoudre le problème, et que des efforts sont déployés pour « soutenir les efforts de vente et de service » des concessionnaires.

– Avec la collaboration de Francis Halin

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