il est une minute avant minuit pour des centaines de foyers – .

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Le nombre de ménages demandant l’aide de l’Office municipal d’habitation de Montréal a doublé en 2024 par rapport à l’année dernière. Quelques jours avant la date fatidique du 1est En juillet, 742 foyers ont contacté le service 311.

Sur ce lot, 53 % sont des personnes vivant seules, 24 % sont des familles monoparentales et 15 % sont des familles sans enfants.

« Oui, on s’attend à ce qu’on débourse davantage. Oui, on s’attend à ce qu’il y ait encore plus de demandes », affirme le responsable de l’habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais.

Parmi les personnes qui recherchent désespérément un logement, on trouve de plus en plus de personnes âgées.

La situation des aînés est également une préoccupation du Front d’action populaire pour le réaménagement urbain (FRAPRU) depuis plusieurs années.

« La question des seniors ne nous surprend malheureusement pas. Il faut dire qu’ils sont de plus en plus précaires, notamment avec les fermetures de RPA qui s’ajoutent à cela et toutes ces expulsions, finalement, qui se poursuivent», indique la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.

André Patry, un locataire de 65 ans, a déclaré avoir reçu une augmentation importante de son loyer ce printemps.

« J’ai toujours un revenu moyen, mais ce n’est plus la même situation. Les courses engloutissent tout notre budget », dit-il.

L’ancien professeur envisage de quitter son appartement par manque d’argent, mais ne sait pas où il irait.

« Ce qui me fait peur, c’est que si je pars, d’abord pour trouver un logement, ce ne sera pas facile. Nous sommes prisonniers de notre maison et en vieillissant – j’ai de la chance, je suis en bonne santé et en forme – […] C’est effrayant si quelque chose arrive malchance, quelque chose, où allons-nous nous tourner ? » proclame M. Patry.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, rappelle que la crise de l’itinérance est étroitement liée à la crise du logement.

«Sur les 10 000 sans-abri au Québec, 5 000 à Montréal, la principale cause est la perte de logement», soutient-elle.

 
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