Le directeur de Swissmem, Stefan Brupbacher, a rejeté le soutien de la Confédération à certaines entreprises sidérurgiques. L’industrie sidérurgique n’a pas d’importance systémique, a-t-il déclaré dans une interview au SonntagsBlick.
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24 novembre 2024 – 06h16
(Keystone-ATS) Les subventions coûtent cher et ne fonctionnent pas à long terme, a souligné le directeur de Swissmen dans une interview publiée dans le SonntagsBlick. La surproduction mondiale est un problème structurel. On ne peut pas arrêter le changement structurel, a-t-il déclaré.
Même si l’industrie sidérurgique fournit un travail très important, elle n’a pas d’importance systémique. « Il existe suffisamment d’opportunités pour obtenir de l’acier à l’étranger », a-t-il déclaré.
Pour soutenir le secteur, l’association privilégie des mesures comme le chômage partiel. En outre, les gros consommateurs d’électricité comme les entreprises sidérurgiques pourraient voir le prix de l’électricité ne pas augmenter en hiver, comme le propose la Commission de l’énergie du Conseil national. En échange, ils devraient s’engager à réduire ou à arrêter leur production en cas de pénurie d’électricité.
Conditions de concurrence équitables
Stefan Brupbacher est sur la même ligne que le Conseil fédéral. Le ministre de l’Economie Guy Parmelin ne considère pas non plus la sidérurgie comme étant d’importance systémique, comme il l’a déclaré en mars sur SRF.
Stahl Gerlafingen attend actuellement des décisions politiques au niveau fédéral. L’aciérie du canton de Soleure, qui appartient au groupe italien Beltrame, n’a jamais demandé de subventions, selon son PDG Alain Créteur. Il s’agit selon lui de rétablir des conditions équitables de concurrence.