L’UE maintient ses soupçons d’abus de position dominante de la part de Microsoft en faveur de Teams

L’UE maintient ses soupçons d’abus de position dominante de la part de Microsoft en faveur de Teams
L’UE maintient ses soupçons d’abus de position dominante de la part de Microsoft en faveur de Teams

Microsoft viole les règles de concurrence de l’Union européenne en liant son application de visioconférence Teams à ses célèbres logiciels bureautiques comme Word et Excel, a encore estimé la Commission européenne mardi 25 juin, malgré les récentes promesses du groupe de régler le problème. .

Le 1est En avril, le géant américain a annoncé qu’il séparerait Teams de ses suites Office 365 et Microsoft 365, qui incluent également PowerPoint et Outlook, dans le monde entier. Cette séparation était déjà mise en œuvre en Europe depuis octobre dernier.

Microsoft, basé à Redmond (Etat de Washington), avait souligné que ses clients pouvaient désormais acquérir ce logiciel sans l’application de visioconférence, à moindre prix.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Apple est désormais dans le viseur des autorités de la concurrence

Ajouter à vos sélections

Les efforts de Microsoft jugés insuffisants par la Commission européenne

Cet engagement faisait suite à l’ouverture d’une enquête pour abus de position dominante par la Commission européenne en juillet 2023.

« Après l’ouverture de la procédure, Microsoft a modifié sa manière de distribuer Teams. Il a notamment commencé à proposer certaines suites sans Teams », a noté la Commission. Mais elle “estime, à titre préliminaire, que ces changements ne suffisent pas à répondre à ses préoccupations et que de nouveaux changements dans le comportement de Microsoft sont nécessaires pour rétablir la concurrence”.

L’exécutif européen voit un problème dans l’offre aux entreprises sous forme de service à la demande (Logiciel en tant que serviceSaaS), grâce au cloud computing (Cloud computing).

La Commission « s’inquiète du fait que, depuis au moins avril 2019, Microsoft a lié Teams à ses principales applications SaaS, restreignant ainsi la concurrence ». Bruxelles estime également que ce problème « peut avoir été exacerbé par des limitations d’interopérabilité » entre les concurrents de Teams et d’autres logiciels Microsoft.

“Microsoft a désormais l’opportunité de répondre à nos préoccupations”a souligné la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager.

Le groupe américain a promis de poursuivre le dialogue avec Bruxelles, en espérant éviter une lourde amende. « Après avoir dégroupé Teams et pris les premières mesures d’interopérabilité, nous apprécions la clarté supplémentaire apportée aujourd’hui et nous nous efforcerons de trouver des solutions pour répondre aux préoccupations restantes de la Commission. »a réagi le président de Microsoft, Brad Smith.

L’affaire avait débuté en juillet 2020 avec une plainte de la start-up américaine Slack, rachetée depuis par Salesforce. Confronté à des pertes de parts de marché sur le marché de la messagerie d’entreprise, Slack avait assigné Microsoft pour concurrence déloyale devant la Commission européenne.

Le monde

Offre spéciale pour les étudiants et les enseignants

Accédez à tous nos contenus en illimité à partir de 6,99€/mois au lieu de 12,99€.

S’abonner

A défaut de s’y conformer, le géant américain de la tech, déjà sanctionné à plusieurs reprises par Bruxelles, pourrait se voir infliger une nouvelle lourde amende.

Lisez également l’enquête : Article réservé à nos abonnés Quand, en entreprise, les outils de « productivité » comme Slack et Teams donnent l’illusion de l’efficacité

Ajouter à vos sélections

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Quel avenir pour les SCPI ? – .
NEXT Le groupe OCP réalise de solides performances au premier trimestre