Minute papillon
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Depuis les élections américaines, le réseau social Bluesky a bénéficié de l’exode des utilisateurs X et a vu sa fréquentation décupler. « Libé » décrypte le succès de l’appli, perçue comme un havre de paix par ses membres.
L’overdose a eu lieu le jour du scrutin pour l’élection présidentielle américaine, le 6 novembre. Aux Etats-Unis, 115 000 internautes ont fermé leur compte sur X et ont fui son propriétaire, Elon Musk. Puis, dans les jours qui ont suivi et notamment après la nomination politique du milliardaire par Trump, des millions de personnes se sont exilées sur un réseau concurrent, Bluesky. Médias, entreprises, stars… De 10 millions d’utilisateurs mi-septembre, l’application a franchi la barre des 20 millions mardi 19 novembre. La croissance est fulgurante. Et contrairement à X où l’extrême droite et la tromperie règnent en maître, cela se déroule dans la joie la plus totale. Avec son logo papillon et son nom bucolique, Bluesky laisse ses utilisateurs comblés. Heureux de retrouver le Twitter de la Belle Epoque ou émerveillé par la courtoisie des échanges qui s’y déroulent. Quoi