L’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth a déclaré un lock-out tôt mercredi matin, à la suite du rejet massif de la proposition patronale par les représentants syndicaux lors des récentes négociations.
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Réunis en assemblée générale le 19 novembre, les 600 salariés syndiqués de l’hôtel ont rejeté la dernière offre de leur employeur à 94 % pour l’unité générale et à 100 % pour l’unité réception et conciergerie.
Ils estiment que l’offre de l’employeur est « insuffisante » et affirment que « le climat est particulièrement tendu à cette table de négociation, où les tactiques antisyndicales se multiplient ».
«Plutôt que de travailler à clôturer la négociation en accordant les acquis obtenus grâce à une négociation coordonnée, l’employeur s’enferme dans une logique antisyndicale puérile», a déclaré Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (FC-CSN), dans un communiqué. .
Notons également qu’une entente a été conclue pour 17 autres établissements du secteur hôtelier au Québec au cours des dernières semaines.
« Il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas trouver une entente satisfaisante avec la reine Elizabeth », a ajouté M. Laviolette.
Des demandes « déraisonnables »
De son côté, l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth affirme que « des efforts considérables de la part de la direction au cours de la dernière année » ont été déployés et déplore que les discussions n’aient pas abouti.
La direction considère que plusieurs revendications du syndicat sont « déraisonnables ».
«[L’hôtel] reste déterminé à trouver une solution respectueuse des intérêts de ses collaborateurs. […] afin de parvenir à une résolution rapide et satisfaisante pour toutes les parties », peut-on lire dans un communiqué.
Ce lock-out s’ajoute à celui de l’hôtel Radisson, depuis le 1er novembre, et à la grève générale illimitée à l’hôtel PUR de Québec depuis le 13 septembre.
