Une fin de saison potentiellement précoce pour les pastèques marocaines ? – AgriMaroc.ma – .

Une fin de saison potentiellement précoce pour les pastèques marocaines ? – AgriMaroc.ma – .
Une fin de saison potentiellement précoce pour les pastèques marocaines ? – AgriMaroc.ma – .

La campagne marocaine de pastèques 2024 semble se diriger vers une fin prématurée, marquée par un manque de volumes et des inquiétudes croissantes sur la qualité des fruits. Actuellement, les exportations et la disponibilité sur le marché local sont quasiment nulles selon un exportateur consulté par Freshplazaune situation qui inquiète les producteurs et exportateurs du pays.

Un exportateur basé à Agadir explique : « Il n’y a actuellement aucun approvisionnement en pastèques en provenance de la région. De nouvelles récoltes dans d’autres régions sont attendues dans les prochains jours, mais il faudra attendre de voir quelle sera la qualité avant de décider de reprendre la campagne. »

Cependant, la campagne a démarré sous de bons auspices en avril avec les récoltes dans la région de Zagora. Même si les volumes ont été inférieurs à ceux de la saison précédente en raison des restrictions de production liées à la sécheresse, la qualité et la quantité ont été suffisantes pour satisfaire le marché local et d’exportation.

Cependant, avec l’épuisement des stocks de Zagora, la campagne marocaine s’est poursuivie dans les régions d’Agadir et de Taroudant où des problèmes de qualité sont rapidement apparus. ” Nous avons eu des problèmes de qualité importants avec les pastèques de ces régions : un virus qui fait éclater ou pourrir les melons a ravagé la production. Cela a interrompu la saison et il n’y avait plus de pastèques sur les marchés locaux ou à l’exportation. », déclare un autre exportateur à la même source.

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Après plus de deux semaines de pénurie sur les marchés, la récolte de la région de Fès est arrivée, mais dans des volumes limités. “Le sort de la saison dépendra fortement de la récolte de la région du Gharb, plus homogène en termes de volume”, précise l’exportateur. Cependant, les agriculteurs du Gharb hésitent à planter cette année. ” La région a été touchée par une mauvaise qualité l’année dernière et de nombreux producteurs ont tourné le dos aux pastèques. On craint que l’épidémie de virus ne se reproduise », explique un agriculteur local.

Certains producteurs ont encore pris de l’avance et attendent une récolte dans les prochains jours. Ils disent que le succès ou l’échec de cette culture déterminera si davantage de semis seront effectués pour l’été ou si la saison se terminera brusquement. ” Quoi qu’il en soit, c’est une saison à oublier pour les pastèques. L’époque de l’abondance où les excès de pastèques étaient utilisés pour nourrir le bétail est révolue. », conclut-il avec une pointe de nostalgie.

 
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